Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par eric25 » Jeu Sep 29, 2011 18:28
Je fais ressortir ce sujet car pour moi c est un des plus intéressants du forum. Avis aux amateurs...
Modifié en dernier par eric25 le Ven Sep 30, 2011 06:55, modifié 1 fois.
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eric25 - Messages: 376
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par zitoune » Jeu Sep 29, 2011 22:43
Bonne initiative 
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par =WAVE= » Ven Sep 30, 2011 11:53
J’y vais à mon tour de ma petite histoire !!
Quand est ce que le surf m’a piqué ? Impossible de mettre une date exacte, mais à l’adolescence c’est certain.
Né dans le Golf de Guinée à Abidjan, c’était peut être à ce moment la que je suis devenu accroc à l’iode… Ceci étant dit, ayant habité de 3 à 21 ans dans les Yvelines, on peut pas dire que le surf soit le sport régional par excellence, par contre le skate oui pourquoi pas.
Je me souviens ado avoir rêver plusieurs fois devant des magasines de surf, et un jour, alors qu’à cette époque j’usais mes pompes au grand damne de ma cher maman sur le grip d’un skate, je découvre un article dans le magasine du shop parisien « Hawaii surf » qui faisait la pub d’une longskate Sector 9 « Retrouver les sensations du surf sur un skate » Une publicité mensongère dans le genre…
Une chose est sur c’est que ce jour la, je sais pas si c’est une connexion qui s’est établie dans ma tête, ou alors l’inverse un fusible qui a pété, mais je m’étais décidé à m’en payer une. Pour l’anniversaire de mes 15 ans, mes parents m’offraient mon premier longskate.
Le longskate je vais pas m’attarder dessus c’est pas le sujet, mais ça a été, c’est toujours une grande histoire d’amour depuis maintenant 11 ans, beaucoup de freeride, beaucoup de voyage à travers l’europe, beaucoup de compétitions, que ce soit régional, national ou mondial.
Mais j’ai l’impression que le surf a toujours été la quelque part enfoui en moi.
Toujours vers l’age de 15ans, je passe un weekend prolongé avec mes parents sur l’Ile de Ré. Je ne sais plus qui a émis l’idée que je pourrai surfer la bas, mon père, ou ma mère, bref, toujours est il que comme tout ado qui se respecte j’ai tellement gavé mes parents avec ça tout le weekend, qu’ils ont fini par craqué et me louer une planche. De ce côté la d’ailleurs, mes parents m’ont toujours interdit console, gameboy, ordi et compagnie mais toujours poussé pour des activités sportives en tout genre.
Je me souviens de l’odieuse insolence typiquement adolescente que j’avais fait part à la loueuse de planche quand elle m’avait demandé si j’avais déjà fait du surf… « Bôôuuaaii jfais du longskate moouuaaa c’pareil » (P’tit con !!)
Bref toujours est-il que ce jour la, dans un minable 30cm de vague, je me mettais pour la première fois péniblement debout sur l’eau !! J’peux vous dire que je l’ai raconté moulte et moulte fois aux copains en déformant bien la réalité… « Ouai ouai j’suis surfer moi… » On mettra ça sur le compte de la puberté hein ?!
L’année suivante, j’avais donc 16 ans, un pote qui avait l’habitude de passer ses vacances en camping avec ses parents dans les Landes me propose de l’accompagner, et même qu’on pourra faire du surf tous les jours !!
2 semaines de vacances avec cours tous les matins, et location l’aprèm’, c’était chouette dans les souvenirs… L’année suivante, rebelote la même !! Et toujours cette idée détestable, presque insupportable de se dire que la prochaine session sera l’année suivante…
L’année suivante : 18 ans !!!!!!! Pas encore de permis parce que j’étais encore un gros c** qui n’en fait qu’à sa tête, mais on part avec 4 copains pour 3 semaines de camping dans les landes, j’avais bosser tout le mois de juillet pour pouvoir me payer ces vacances, et à peine en arrivant je me suis jeté dans le premier surf shop que j’ai trouvé, a acheté la première bouze qui m’est tombé sous la main : Une bic évolutive 6’10’’…
Année d’après, Permis, voiture mais études donc pas de tune, pourtant en faisant les fonds de portefeuille avec les copains on arrive à s’organiser des weekends en haute et basse normandie pour surfer… Fautes de moyens en général on fait les placards à la maison, et on s’entasse à 2, 3 voir 4 pour dormir dans la voiture et ainsi limiter des éventuelles frais de campings, où on s’arrange toujours pour aller sqwatter les douches pendant la nuit. Les sessions se font plus rapprochés, mais reste tout de même assez exceptionnelles.
A 21 ans je m’installe chez ma grand-mère, dans une petite maison de campagne bien normande, à quelques kilomètres au nord de Rouen, et découvre assez rapidement les spots de la côte d’Albâtre. Malheureusement ils ne se réveillent que l’hiver ou pendant les fortes dépressions, mais c’est le début pour moi d’innombrables allers-retours sur la côte. De Septembre à Avril, chaque soir ou presque, un rapide coup d’œil sur les conditions météos et mon emploi du temps détermine si je sécherai les cours pour aller surfer ou non. La plupart du temps il faudra quand même attendre le weekend, où en profitera pour explorer également d’avantage la côte du cotentin, Cherbourg et ses environs…
Edit : Comment j'ai pu oublié l'achat de mon Volkswagen, qui m'a ouvert de nouvelles perspectives aux trip surf, aux voyages, et avec lequel j'ai fait des milliers de kilomètres dont le Maroc...
Enfin un peu de progrès dans ma pratique, et je peux compter sur un pote pour m’accompagner et me motiver systématiquement. On bouffe régulièrement à toute allure les 50kilomètres qui séparent mon domicile au premier spot.
Mais les sessions se limitent à l’hiver, et des les beaux jours qui reviennent, c’est le longskate et son lot de championnat qui reprennent le dessus « malgré moi ».
2009, 24 ans, j’arrive au terme de mes études, un stage à l’étranger à réaliser, beaucoup de mauvaise volonté de la part de mon employeur à l’époque (J’étais en alternance) font qu’à 2 semaines du départ je ne sais toujours pas ou aller…
Un soir, à 22h, le téléphone sonne, un Marocain au bout du fil d’une société à Rabat, se présente à moi, apparemment il fait parti de la 50taine de personne à qui j’ai du envoyer des CV, il est OK pour me prendre.
On est mi Janvier 2009, la dernière session doit remonter au 1 Janvier, je passe une bonne partie de la nuit à faire des recherches sur le Maroc et ses secrets surfistiques.
2 semaines plus tard, 8 février exactement, Aéroport Roissy Charles De Gaulles, le board bag sous le bras, je pars seul pour minimum 3 mois vers un pays dont je ne connais ni la langue, ni les coutumes, ni la culture. 3h plus tard je quittais les températures négatives de la région Parisienne pour poser les pieds pour la première fois sur le sol Marocain, le tarmac de l’aéroport de Rabat-Salé, sous un solide 25°C ensoleilé… Bel accueil.
A partir de la, beaucoup beaucoup de rencontre, beaucoup de voyage, je tombe amoureux du pays, de ses paysages, de sa culture, de son architecture, de ses vagues bien sur, et surtout d’une charmante demoiselle.
Les 3 mois passent vite, trop vite, retour en France, c’est quasiment la dépression qui me fauche, alors même pas un mois plus tard je repose les pieds au Maroc. De la est parti une multitude d’aller et retour, en avion, en camion, l’espace d’un weekend, ou d’un mois. Avec ou sans planche de surf, et à force de persévérance, je trouve un job, CDD de 2 ans reconductible, pas d’hésitation je m’installerai dans la banlieue de Casablanca, au quartier d’Ain Sebaa situé au nord de la capitale économique, au bord de la mer. Arrivé de nuit après 2 jours et 2300km de route je m’installe dans l’appart’ que me loue la société. C’est au petit matin que je découvrirai sa vue panoramique sur l’Océan situé à 300m.
La suite vous la connaissez plus ou moins, car elle correspond à peu près à la date à laquelle je me suis inscrit sur le forum.
1 spot, 1 rencontre, puis 2, puis 3 etc… Les surfers locaux m’accueillent parmi eux, et me font découvrir encore de nouveaux spots, et de nouveaux gens. L’usine où je travaille est à 200m du premier spot, je découvre assez rapidement que je peux envisager des sessions le midi. Je passe rapidement de une session par semaine à 2, parfois 3 voir 4. Le quiver s’agrandie, évolue, moi aussi d’ailleurs, je progresse doucement à mon rythme. Le surf devient quasi obsessionnel.
Aujourd’hui si je n’ai pas au moins une session par semaine c’est mon bien être qui en prend un coup, comme s’il avait prit place dans mon équilibre, c’est l’addiction totale…
Dans un mois mon contrat s’arrête, pas encore de nouveau job, une chose est certaine, il faudra qu’il reste au bord de l’océan…
A suivre.
Quand est ce que le surf m’a piqué ? Impossible de mettre une date exacte, mais à l’adolescence c’est certain.
Né dans le Golf de Guinée à Abidjan, c’était peut être à ce moment la que je suis devenu accroc à l’iode… Ceci étant dit, ayant habité de 3 à 21 ans dans les Yvelines, on peut pas dire que le surf soit le sport régional par excellence, par contre le skate oui pourquoi pas.
Je me souviens ado avoir rêver plusieurs fois devant des magasines de surf, et un jour, alors qu’à cette époque j’usais mes pompes au grand damne de ma cher maman sur le grip d’un skate, je découvre un article dans le magasine du shop parisien « Hawaii surf » qui faisait la pub d’une longskate Sector 9 « Retrouver les sensations du surf sur un skate » Une publicité mensongère dans le genre…
Une chose est sur c’est que ce jour la, je sais pas si c’est une connexion qui s’est établie dans ma tête, ou alors l’inverse un fusible qui a pété, mais je m’étais décidé à m’en payer une. Pour l’anniversaire de mes 15 ans, mes parents m’offraient mon premier longskate.
Le longskate je vais pas m’attarder dessus c’est pas le sujet, mais ça a été, c’est toujours une grande histoire d’amour depuis maintenant 11 ans, beaucoup de freeride, beaucoup de voyage à travers l’europe, beaucoup de compétitions, que ce soit régional, national ou mondial.
Mais j’ai l’impression que le surf a toujours été la quelque part enfoui en moi.
Toujours vers l’age de 15ans, je passe un weekend prolongé avec mes parents sur l’Ile de Ré. Je ne sais plus qui a émis l’idée que je pourrai surfer la bas, mon père, ou ma mère, bref, toujours est il que comme tout ado qui se respecte j’ai tellement gavé mes parents avec ça tout le weekend, qu’ils ont fini par craqué et me louer une planche. De ce côté la d’ailleurs, mes parents m’ont toujours interdit console, gameboy, ordi et compagnie mais toujours poussé pour des activités sportives en tout genre.
Je me souviens de l’odieuse insolence typiquement adolescente que j’avais fait part à la loueuse de planche quand elle m’avait demandé si j’avais déjà fait du surf… « Bôôuuaaii jfais du longskate moouuaaa c’pareil » (P’tit con !!)
Bref toujours est-il que ce jour la, dans un minable 30cm de vague, je me mettais pour la première fois péniblement debout sur l’eau !! J’peux vous dire que je l’ai raconté moulte et moulte fois aux copains en déformant bien la réalité… « Ouai ouai j’suis surfer moi… » On mettra ça sur le compte de la puberté hein ?!
L’année suivante, j’avais donc 16 ans, un pote qui avait l’habitude de passer ses vacances en camping avec ses parents dans les Landes me propose de l’accompagner, et même qu’on pourra faire du surf tous les jours !!
2 semaines de vacances avec cours tous les matins, et location l’aprèm’, c’était chouette dans les souvenirs… L’année suivante, rebelote la même !! Et toujours cette idée détestable, presque insupportable de se dire que la prochaine session sera l’année suivante…
L’année suivante : 18 ans !!!!!!! Pas encore de permis parce que j’étais encore un gros c** qui n’en fait qu’à sa tête, mais on part avec 4 copains pour 3 semaines de camping dans les landes, j’avais bosser tout le mois de juillet pour pouvoir me payer ces vacances, et à peine en arrivant je me suis jeté dans le premier surf shop que j’ai trouvé, a acheté la première bouze qui m’est tombé sous la main : Une bic évolutive 6’10’’…
Année d’après, Permis, voiture mais études donc pas de tune, pourtant en faisant les fonds de portefeuille avec les copains on arrive à s’organiser des weekends en haute et basse normandie pour surfer… Fautes de moyens en général on fait les placards à la maison, et on s’entasse à 2, 3 voir 4 pour dormir dans la voiture et ainsi limiter des éventuelles frais de campings, où on s’arrange toujours pour aller sqwatter les douches pendant la nuit. Les sessions se font plus rapprochés, mais reste tout de même assez exceptionnelles.
A 21 ans je m’installe chez ma grand-mère, dans une petite maison de campagne bien normande, à quelques kilomètres au nord de Rouen, et découvre assez rapidement les spots de la côte d’Albâtre. Malheureusement ils ne se réveillent que l’hiver ou pendant les fortes dépressions, mais c’est le début pour moi d’innombrables allers-retours sur la côte. De Septembre à Avril, chaque soir ou presque, un rapide coup d’œil sur les conditions météos et mon emploi du temps détermine si je sécherai les cours pour aller surfer ou non. La plupart du temps il faudra quand même attendre le weekend, où en profitera pour explorer également d’avantage la côte du cotentin, Cherbourg et ses environs…
Edit : Comment j'ai pu oublié l'achat de mon Volkswagen, qui m'a ouvert de nouvelles perspectives aux trip surf, aux voyages, et avec lequel j'ai fait des milliers de kilomètres dont le Maroc...
Enfin un peu de progrès dans ma pratique, et je peux compter sur un pote pour m’accompagner et me motiver systématiquement. On bouffe régulièrement à toute allure les 50kilomètres qui séparent mon domicile au premier spot.
Mais les sessions se limitent à l’hiver, et des les beaux jours qui reviennent, c’est le longskate et son lot de championnat qui reprennent le dessus « malgré moi ».
2009, 24 ans, j’arrive au terme de mes études, un stage à l’étranger à réaliser, beaucoup de mauvaise volonté de la part de mon employeur à l’époque (J’étais en alternance) font qu’à 2 semaines du départ je ne sais toujours pas ou aller…
Un soir, à 22h, le téléphone sonne, un Marocain au bout du fil d’une société à Rabat, se présente à moi, apparemment il fait parti de la 50taine de personne à qui j’ai du envoyer des CV, il est OK pour me prendre.
On est mi Janvier 2009, la dernière session doit remonter au 1 Janvier, je passe une bonne partie de la nuit à faire des recherches sur le Maroc et ses secrets surfistiques.
2 semaines plus tard, 8 février exactement, Aéroport Roissy Charles De Gaulles, le board bag sous le bras, je pars seul pour minimum 3 mois vers un pays dont je ne connais ni la langue, ni les coutumes, ni la culture. 3h plus tard je quittais les températures négatives de la région Parisienne pour poser les pieds pour la première fois sur le sol Marocain, le tarmac de l’aéroport de Rabat-Salé, sous un solide 25°C ensoleilé… Bel accueil.
A partir de la, beaucoup beaucoup de rencontre, beaucoup de voyage, je tombe amoureux du pays, de ses paysages, de sa culture, de son architecture, de ses vagues bien sur, et surtout d’une charmante demoiselle.
Les 3 mois passent vite, trop vite, retour en France, c’est quasiment la dépression qui me fauche, alors même pas un mois plus tard je repose les pieds au Maroc. De la est parti une multitude d’aller et retour, en avion, en camion, l’espace d’un weekend, ou d’un mois. Avec ou sans planche de surf, et à force de persévérance, je trouve un job, CDD de 2 ans reconductible, pas d’hésitation je m’installerai dans la banlieue de Casablanca, au quartier d’Ain Sebaa situé au nord de la capitale économique, au bord de la mer. Arrivé de nuit après 2 jours et 2300km de route je m’installe dans l’appart’ que me loue la société. C’est au petit matin que je découvrirai sa vue panoramique sur l’Océan situé à 300m.
La suite vous la connaissez plus ou moins, car elle correspond à peu près à la date à laquelle je me suis inscrit sur le forum.
1 spot, 1 rencontre, puis 2, puis 3 etc… Les surfers locaux m’accueillent parmi eux, et me font découvrir encore de nouveaux spots, et de nouveaux gens. L’usine où je travaille est à 200m du premier spot, je découvre assez rapidement que je peux envisager des sessions le midi. Je passe rapidement de une session par semaine à 2, parfois 3 voir 4. Le quiver s’agrandie, évolue, moi aussi d’ailleurs, je progresse doucement à mon rythme. Le surf devient quasi obsessionnel.
Aujourd’hui si je n’ai pas au moins une session par semaine c’est mon bien être qui en prend un coup, comme s’il avait prit place dans mon équilibre, c’est l’addiction totale…
Dans un mois mon contrat s’arrête, pas encore de nouveau job, une chose est certaine, il faudra qu’il reste au bord de l’océan…
A suivre.
Modifié en dernier par =WAVE= le Ven Sep 30, 2011 13:28, modifié 1 fois.
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par zitoune » Ven Sep 30, 2011 13:18
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par eric25 » Dim Oct 02, 2011 18:19
Je serais bien curieux de lire Zitoune, Tibok, Occy (...) pour comprendre comment vous avez "aménagé" votre vie pour le surf.
Modifié en dernier par eric25 le Lun Oct 03, 2011 07:49, modifié 1 fois.
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par zitoune » Lun Oct 03, 2011 07:15
Ok vendu
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par zitoune » Lun Oct 03, 2011 09:56
Alors voilà mon "histoire"
De mon côté, né et étudiant à lyon, le surf c'est un truc assez loin !
une adolescence passée dans le 91 font que jusqu'en 2002 je peux dire que je m'en foutais royalement car je ne connaissais pas, purement et simplement (bon ok je savais quand même ce que c'était que le surf)
Et en 2002 est venu le moment de faire un stage à l'étranger
Au départ je partais sur le canada et puis à un moment je me suis dit que quite à partir loin, autant partir très loin !
car c'est con mais ya 10 ans, l'australie c'était pas encore aussi couru qu'aujourd'hui...
Ne serait ce que parce qu'avec la reprise des essais nucléaires de chichi, les froggies au pays des Oz sont pas forcément les bienvenus !
J'annonce donc fièrement à mes potes et famille: je pars en Australie !
avec comme projet dès l'arrivée sur place: l'achat d'une planche de surf et d'une combie !
Je me rappelle mes parents en mode "mais pourquoi tu nous fais ça, pourquoi tu pars aussi loin?"
Le stage s'est très bien passé: [Carnet de séjour] Australia 2002 et j'ai donc commencé le surf là bas
Retour à lyon, fin des études en 2003.
Je trouve du boulot dans le 91 par la famille mais forcément ça me fait pas rêver le coin.
Décision est donc prise de partir qqpart sur le littoral: du 29 d'où est ma famille au 64, le tout suivant les opportunités de job.
Je trouve un job à bordeaux, ville où je n'ai jamais mis les pieds et débarque avec pour seul objectif: surfer !
Au final j'aurai eu du bol car la ville m'a de suite plu et l'intégration se sera faite super bien malgré le fait que je ne connaissais personne en arrivant.
Au départ le boulot ma vie et le surf, c'est royal !
Mon ex me quitte donc plus de problème à ce niveau là
Je bosse de chez moi donc je me libère facilement
Autant dire que je profite à fond et que c'est surf / surf / surf (je suis bien dans le tunnel)
Les débuts en surf :
Ensuite nouvelle rencontre amoureuse avec Mme Toune
Je passe 3 ans à bien profiter et prendre tout ce qui passe !
Ensuite le boulot marche (ce qui est plutôt positif), j'embauche (plutôt positif aussi) et j'ai de moins en moins de temps pour surfer...
Au départ je le vis très mal.. je surfe de moins en moins, je peux pas toujours suivre les copains et ça me fait vraiment chier...
Et ça devient vraiment relou
et à la fin de l'année dernière je me fais opérer: 2 mois sans surf.
Pas si long quand on regarde certains repotiens blessé mais c'est la première fois depuis 2002 que je DOIS ne plus penser au surf.
Et qqpart ça aura été la révélation: je passe de purs week end, arrête de regarder les préviz quand je suis pas là, ne ronchonne plus quand je loupe une session (puisque par principe je les loupe toutes)
et en gros je découvre qu'il y a une vie en dehors du surf !
Le surf reste dans un coin de ma tête mais ce break me fait un bien fou !!
La reprise sera un régal : Parlementia avec les copains et le gun !
Puis le sénégal, avec mes quelques kilos en trop :
Mais l'opération aura eu le mérite de m'ouvrir les yeux: ya pas que le surf dans la vie, ça contribue à mon bonheur mais il ne faut en retenir que les aspects positifs: les sessions prises, et oublier les sessions loupées !
Bon pas toujours facile à appliquer, cf vendredi dernier où j'étais blasé de ne pas y avoir cru, mais globalement aujourd'hui j'essaie de me satisfaire de prendre ce que je peux avoir, et de laisser filer, ce que je ne peux pas surfer.
J'arrive également côté pro à moins "tout faire", mes collègues montent en compétences donc j'ai un peu plus de temps libre, et je réapprécie chaque session en semaine que je peux m'offrir
Merci l'opération quelque part
Professionnellement aujourd'hui je n'envisage pas d'avoir un patron et des horaires de boulots car l'efficacité au travail ne rime pas avec "faire des heures" et tant mieux, comme ça je suis efficace pour aller surfer !
et puis avec la vieillesse, je me dis que ça n'est pas la quantité qui prévaut mais la qualité, j'espère donc me faire une session "copains" prochainement cet hiver, avec une bonne raclette à la maison pour passer un excellent moment
Aujourd'hui le surf c'est clairement quelque chose d'important dans ma vie, je pense que grace à l'opération j'ai trouvé un meilleur équilibre, une relation plus saine avec cette passion, et j'espère que ça va continuer comme ça, car le surf c'est que du bonheur !
De mon côté, né et étudiant à lyon, le surf c'est un truc assez loin !
une adolescence passée dans le 91 font que jusqu'en 2002 je peux dire que je m'en foutais royalement car je ne connaissais pas, purement et simplement (bon ok je savais quand même ce que c'était que le surf)
Et en 2002 est venu le moment de faire un stage à l'étranger
Au départ je partais sur le canada et puis à un moment je me suis dit que quite à partir loin, autant partir très loin !
car c'est con mais ya 10 ans, l'australie c'était pas encore aussi couru qu'aujourd'hui...
Ne serait ce que parce qu'avec la reprise des essais nucléaires de chichi, les froggies au pays des Oz sont pas forcément les bienvenus !
J'annonce donc fièrement à mes potes et famille: je pars en Australie !
avec comme projet dès l'arrivée sur place: l'achat d'une planche de surf et d'une combie !
Je me rappelle mes parents en mode "mais pourquoi tu nous fais ça, pourquoi tu pars aussi loin?"
Le stage s'est très bien passé: [Carnet de séjour] Australia 2002 et j'ai donc commencé le surf là bas
Retour à lyon, fin des études en 2003.
Je trouve du boulot dans le 91 par la famille mais forcément ça me fait pas rêver le coin.
Décision est donc prise de partir qqpart sur le littoral: du 29 d'où est ma famille au 64, le tout suivant les opportunités de job.
Je trouve un job à bordeaux, ville où je n'ai jamais mis les pieds et débarque avec pour seul objectif: surfer !
Au final j'aurai eu du bol car la ville m'a de suite plu et l'intégration se sera faite super bien malgré le fait que je ne connaissais personne en arrivant.
Au départ le boulot ma vie et le surf, c'est royal !
Mon ex me quitte donc plus de problème à ce niveau là
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Autant dire que je profite à fond et que c'est surf / surf / surf (je suis bien dans le tunnel)
Les débuts en surf :
Ensuite nouvelle rencontre amoureuse avec Mme Toune
Je passe 3 ans à bien profiter et prendre tout ce qui passe !
Ensuite le boulot marche (ce qui est plutôt positif), j'embauche (plutôt positif aussi) et j'ai de moins en moins de temps pour surfer...
Au départ je le vis très mal.. je surfe de moins en moins, je peux pas toujours suivre les copains et ça me fait vraiment chier...
Et ça devient vraiment relou
et à la fin de l'année dernière je me fais opérer: 2 mois sans surf.
Pas si long quand on regarde certains repotiens blessé mais c'est la première fois depuis 2002 que je DOIS ne plus penser au surf.
Et qqpart ça aura été la révélation: je passe de purs week end, arrête de regarder les préviz quand je suis pas là, ne ronchonne plus quand je loupe une session (puisque par principe je les loupe toutes)
et en gros je découvre qu'il y a une vie en dehors du surf !
Le surf reste dans un coin de ma tête mais ce break me fait un bien fou !!
La reprise sera un régal : Parlementia avec les copains et le gun !
Puis le sénégal, avec mes quelques kilos en trop :
Mais l'opération aura eu le mérite de m'ouvrir les yeux: ya pas que le surf dans la vie, ça contribue à mon bonheur mais il ne faut en retenir que les aspects positifs: les sessions prises, et oublier les sessions loupées !
Bon pas toujours facile à appliquer, cf vendredi dernier où j'étais blasé de ne pas y avoir cru, mais globalement aujourd'hui j'essaie de me satisfaire de prendre ce que je peux avoir, et de laisser filer, ce que je ne peux pas surfer.
J'arrive également côté pro à moins "tout faire", mes collègues montent en compétences donc j'ai un peu plus de temps libre, et je réapprécie chaque session en semaine que je peux m'offrir
Merci l'opération quelque part
Professionnellement aujourd'hui je n'envisage pas d'avoir un patron et des horaires de boulots car l'efficacité au travail ne rime pas avec "faire des heures" et tant mieux, comme ça je suis efficace pour aller surfer !
et puis avec la vieillesse, je me dis que ça n'est pas la quantité qui prévaut mais la qualité, j'espère donc me faire une session "copains" prochainement cet hiver, avec une bonne raclette à la maison pour passer un excellent moment
Aujourd'hui le surf c'est clairement quelque chose d'important dans ma vie, je pense que grace à l'opération j'ai trouvé un meilleur équilibre, une relation plus saine avec cette passion, et j'espère que ça va continuer comme ça, car le surf c'est que du bonheur !
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par eric25 » Lun Oct 03, 2011 10:33
tu fais quoi comme job exactement? Et niveau surf, tu vois le futur comment? Tu te sens encore progresser?-
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par zitoune » Lun Oct 03, 2011 10:55
Je suis Ingénieur / consultant donc souvent en déplacement / bien occupé
Pour le surf je le vois à la fois top: des voyages, des sessions, de la progression, (forcément, je peux que m'améliorer )
et des fois moins bien: une maison à construire, des bébés à faire... il va falloir être encore plus philosophe
Mais surtout ce que je veux essayer d'avoir, c'est un autre rapport au surf: ne prendre que les bons côtés, même si c'est pas toujours facile
Pour le surf je le vois à la fois top: des voyages, des sessions, de la progression, (forcément, je peux que m'améliorer
)et des fois moins bien: une maison à construire, des bébés à faire... il va falloir être encore plus philosophe
Mais surtout ce que je veux essayer d'avoir, c'est un autre rapport au surf: ne prendre que les bons côtés, même si c'est pas toujours facile
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par =WAVE= » Lun Oct 03, 2011 11:03
zitoune a écrit:Je suis Ingénieur / consultant donc souvent en déplacement / bien occupé
Tu veux pas m'embauché au Maroc ?!
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par zitoune » Lun Oct 03, 2011 11:20
C'est plutôt l'inverse qu'on devrait faire ! tu m'embauches au maroc
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par =WAVE= » Lun Oct 03, 2011 11:27
zitoune a écrit:C'est plutôt l'inverse qu'on devrait faire ! tu m'embauches au maroc
Des que j'aurai trouvé un job je penserai à toi
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par eric25 » Lun Oct 03, 2011 11:44
Merci Zitoune pour tes réponses. Si tu envisages de construire toi même ta maison ou d'en faire une partie, tu vas devoir être sacrément philosophe . Perso, j'ai pas eu le courage 
.
. Perso, j'ai pas eu le courage .-
eric25 - Messages: 376
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par Grolapin » Lun Oct 03, 2011 12:34
Il est cool ton récit Zit, et puis je partage assez la morale de l'histoire : comme toutes les passions, le surf quand ça devient trop exclusif c'est malsain.
Dans l'ensemble je connaissais ton passé surfistique, mais ça non
Fou rire de 5 minutes, merci mec !
Dans l'ensemble je connaissais ton passé surfistique, mais ça non
zitoune a écrit:Ensuite nouvelle rencontre amoureuse avec Mme Toune
Je passe 3 ans à bien profiter et prendre tout ce qui passe !
Fou rire de 5 minutes, merci mec !
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie
par Occy17 » Lun Oct 03, 2011 12:44
Intéressant, je prendrais un moment pour m'allonger sur le canapé ...
Sinon, Zit, tu as oublié un fait très important : tu pars en trip à l'autre bout du monde pendant 15 j ou 3 semaines sans madame.
Ce détail n'est pas négligeable.
Après le mariage et les futurs enfants, en sera-t-il de même ?
Sinon, Zit, tu as oublié un fait très important : tu pars en trip à l'autre bout du monde pendant 15 j ou 3 semaines sans madame.
Ce détail n'est pas négligeable.
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