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MessagePosté: Ven Mar 27, 2009 14:39
par Prunel
Yapuka prendre des photos maintenant :youpi:

Et l'avantage du numérique, quand même, c'est de ne pas avoir peur de faire des essais à tout va pour comprendre les effets de réglages :D

MessagePosté: Ven Mar 27, 2009 14:46
par Tibok
:yahoo: C'est clair, je vais être obligé d'arrêter le surf...

MessagePosté: Ven Mar 27, 2009 16:12
par zitoune
Tibok a écrit: :yahoo: C'est clair, je vais être obligé d'arrêter le surf pour m'exercer à prendre des supers photos de zitoune en action...

:+1:

MessagePosté: Ven Mar 27, 2009 18:59
par Occy17
cet été, les filles vont avoir de la concurrence !
Mais je ne suis pas d'accord que tu restes seul avec elle avec ta nouvelle silouette de beau gosse :wink:

MessagePosté: Ven Mar 27, 2009 19:33
par zitoune
3 réflex avec téléobj braqués sur moi, les maris qui surveillent tibok, je vais être bien tout seul dans les barrels :amour:
avec plein de posters pour le retour :youpi:

MessagePosté: Sam Mar 28, 2009 14:04
par zitoune
2 questions:
1/ Est-ce qu'on regrouperait pas dans un poste une liste des membres et des reflex numériques qu'ils possèdent? ça permettrait de préciser les questions et retours d'expérience?
2/ Y a -t-il des gens qui vendent leur réflex? :lol:

MessagePosté: Sam Mar 28, 2009 16:05
par Prunel
Aller, aujourd’hui, c’est la vitesse d’obturation ! :D

Il s’agit du temps durant lequel la lumière atteint le capteur (ou la pellicule en argentique).
On comprend facilement que plus la durée est élevée, plus une grande quantité de lumière atteint le capteur (et oui, une photo née de la lumière reçue).

Comme décrit dans les caractéristiques techniques, cette vitesse peut être comprise le plus souvent entre 30 secondes et 1/4000s voire 1/8000s.
Devant le capteur, l’appareil dispose d’un obturateur équipé de 2 rideaux généralement (c’est pour ça qu’on parle de déclencher le flash en premier ou second rideau par exemple suivant l’effet voulu). Pour capturer la photo, le premier rideau descend, laisse passer la lumière, puis le second suit pour refermer l’obturateur.

Il existe un mode appelé « priorité vitesse » ("Tv" chez Canon sur la molette pour « Time value », "S" chez d'autres...) permettant de régler le temps de pose, l’appareil adaptant les autres paramètres pour avoir une photo correctement exposée.
A chaque fois que l’on double le temps de pose, la quantité de lumière atteignant le capteur double, chaque intervalle correspond à 1 IL (Indice de Lumination) :

1/8000 < 1/4000 < 1/2000 < 1/1000 < 1/500 < 1/250 < 1/125 < 1/60 < 1/30 < 1/15 < 1/8 < 1/4 < 1/2 < 1s etc.

La vitesse d’obturation est à choisir avec précaution notamment pour éviter le flou de bougé du photographe. On considère qu’il ne faut pas avoir une vitesse plus lente que 1/focale de l’objectif (en tenant compte du coefficient multiplicateur du boitier).

Exemple : à 300 mm sur un Canon APS-C, il faut éviter de descendre sans trépied en dessous de 1/(300x1,6) c'est-à-dire 1/500s environ.

Avec les boitiers ou les objectifs équipés de la stabilisation, on peut en général gagner jusqu’à 3-4 IL (...et dans cet exemple descendre à 1/60s).

L’autre critère à retenir pour choisir la vitesse adaptée est la rapidité du sujet. En effet, si l’on souhaite figer le mouvement du sujet, il va falloir avoir une vitesse assez élevée.
Je repique le tableau du livre « Maitriser le Canon EOS 400D » de Vincent Luc :oops: (au passage il est top et existe pour plusieurs modèles) :

Image

Bien sur, il peut être intéressant au contraire d'avoir des sujets flous (rivière, phares de voiture, mouvements de foule...).

En abordant l’ouverture le prochain coup, je parlerai du rapport étroit qu’il y a entre ouverture/vitesse/sensibilité... :wink:

MessagePosté: Sam Mar 28, 2009 16:31
par Prunel
Et puis comme je suis motivé et que c’est quand même rapidement abordé, je vais parler de la sensibilité :D
Comme ça il ne restera plus que l’ouverture et le rapport entre les 3 à décrire :army:

La sensibilité correspond en fait à la capacité du boitier à capter la lumière. Sur un numérique, l’appareil amplifie en fait l’intensité du signal électrique pour l’augmenter.

Il s’agit des valeurs « ISO » et à chaque fois qu’on la double, on double la quantité de lumière captée.
De la même manière que pour la vitesse, on gagne donc 1 IL à chaque intervalle :

100 ISO < 200 ISO < 400 ISO < 800 ISO < 1600 ISO < 3200 ISO etc.

Mais comme ça serait trop simple, il faut savoir qu’augmenter la sensibilité créé du bruit numérique sur le cliché. Il s’agit d’un espèce de grain le plus souvent disgracieux qui apparaît sous 2 formes : une colorée et une monochrome. Et s’il est assez simple et efficace de traiter la première en post traitement, le traitement de la seconde diminue en générale la netteté.

Exemple pris sur Focus-Numérique pour un 50D :

Image

C’est donc tentant d’augmenter la sensibilité mais pas sans conséquence... :?

Prochain coup : l’ouverture :youpi:

MessagePosté: Sam Mar 28, 2009 19:20
par Tibok
Prunel a écrit:Aller, aujourd’hui, c’est la vitesse d’obturation ! :D

Il s’agit du temps durant lequel la lumière atteint le capteur (ou la pellicule en argentique).
On comprend facilement que plus la durée est élevée, plus une grande quantité de lumière atteint le capteur (et oui, une photo née de la lumière reçue).

Comme décrit dans les caractéristiques techniques, cette vitesse peut être comprise le plus souvent entre 30 secondes et 1/4000s voire 1/8000s.
Devant le capteur, l’appareil dispose d’un obturateur équipé de 2 rideaux généralement (c’est pour ça qu’on parle de déclencher le flash en premier ou second rideau par exemple suivant l’effet voulu). Pour capturer la photo, le premier rideau descend, laisse passer la lumière, puis le second suit pour refermer l’obturateur.

Il existe un mode appelé « priorité vitesse » ("Tv" chez Canon sur la molette pour « Time value », "S" chez d'autres...) permettant de régler le temps de pose, l’appareil adaptant les autres paramètres pour avoir une photo correctement exposée.
A chaque fois que l’on double le temps de pose, la quantité de lumière atteignant le capteur double, chaque intervalle correspond à 1 IL (Indice de Lumination) :

1/8000 < 1/4000 < 1/2000 < 1/1000 < 1/500 < 1/250 < 1/125 < 1/60 < 1/30 < 1/15 < 1/8 < 1/4 < 1/2 < 1s etc.

La vitesse d’obturation est à choisir avec précaution notamment pour éviter le flou de bougé du photographe. On considère qu’il ne faut pas avoir une vitesse plus lente que 1/focale de l’objectif (en tenant compte du coefficient multiplicateur du boitier).

Exemple : à 300 mm sur un Canon APS-C, il faut éviter de descendre sans trépied en dessous de 1/(300x1,6) c'est-à-dire 1/500s environ.

Avec les boitiers ou les objectifs équipés de la stabilisation, on peut en général gagner jusqu’à 3-4 IL (...et dans cet exemple descendre à 1/60s).

L’autre critère à retenir pour choisir la vitesse adaptée est la rapidité du sujet. En effet, si l’on souhaite figer le mouvement du sujet, il va falloir avoir une vitesse assez élevée.
Je repique le tableau du livre « Maitriser le Canon EOS 400D » de Vincent Luc :oops: (au passage il est top et existe pour plusieurs modèles) :

Image

Bien sur, il peut être intéressant au contraire d'avoir des sujets flous (rivière, phares de voiture, mouvements de foule...).

En abordant l’ouverture le prochain coup, je parlerai du rapport étroit qu’il y a entre ouverture/vitesse/sensibilité... :wink:


Énormes les explications Mr Prunel et super important pour les photos de surf :youpi: Vraiment cool toutes ses explications et vraiment précieux pour débuter la photo :yess: Grand merci

MessagePosté: Sam Mar 28, 2009 20:53
par kevinseconds
Et pour un longboarder lancé a grande vitesse mais qui se déplace lentement vers le tail on fait quoi? :lol:

Plus geek que geek la photo :shock: !

MessagePosté: Dim Mar 29, 2009 10:22
par padyere
Pfuuuuu!!!!!
Ben finalement,je garde mon vieux compact.....
Il ne tient pas de place en rando, et ça permet quand même de faire ça:
Image

(ile de Port-Cros dans le lointain à gauche, et le tout petit ilot tout à droite, c'est Brégançon) , pris du sommet de Laquina, environs du Col de Babaou, entre Collobrières et le Lavandou ,rando d'avant-hier)

MessagePosté: Dim Mar 29, 2009 10:52
par Prunel
kevinseconds a écrit:Et pour un longboarder lancé a grande vitesse mais qui se déplace lentement vers le tail on fait quoi? :lol:

Plus geek que geek la photo :shock: !

Y a aussi un mode tout automatique, mais c'est dommage de pas profiter des capacités de réglages de son appareil :wink:

MessagePosté: Sam Avr 25, 2009 14:08
par Prunel
L’ouverture du diaphragme :

Le diaphragme est composé de lamelles qui forment une ouverture se rapprochant d’un disque et dont on peut régler la surface et donc varier la quantité de lumière qui atteint le capteur :
Image
http://photo.stereo.free.fr

La valeur de réglage est notée par « f/ » suivi d’un chiffre. Chaque intervalle suivant permet de diminuer par 2 la quantité de lumière, il y a donc -1 IL entre chaque :

f/1 > f/1,4 > f/2 > f/2,8 > f/4 > f/5,6 > f/8 > f/11 > f/16 > f/22 > f/32...

Les appareils permettent en général de régler par 1/3 d’IL, on peut donc choisir f/6,3 par exemple entre f/5,6 et f/8.

Pour les matheux, le rapport entre chaque valeur normalisée est de 1,4 (c’est l'arrondi de la racine carrée de 2). En effet, la surface étant liée au carré du diamètre, pour diminuer par deux la surface, il faut diminuer le diamètre par la racine carrée de 2. Je sais pas si j’ai été très clair :oops:

Comme vous le voyez, la valeur est en fait une fraction de la focale, ainsi, pour un objectif de 50mm réglé à f/2, le diaphragme aura un diamètre de 25mm.
Par conséquent, plus on augmente le chiffre de l’ouverture, plus le diaphragme est fermé et plus l’ouverture est petite ! :S:

Pour en revenir à l’appareil, pour régler l’ouverture, il faut se placer sur le mode priorité ouverture, l’appareil choisissant la vitesse (Av chez Canon pour Aperture value et A je crois chez d’autres) ou carrément sur le mode manuel où l’on règle à la fois l’ouverture et la vitesse.

On tournera donc la molette pour augmenter la valeur de l’ouverture s’il y a beaucoup de lumière et on la diminuera s’il n’y en a pas assez.

Il faut savoir que, comme pour la vitesse qui permet de figer ou non un mouvement, l’ouverture affecte l’aspect d’une photo : la profondeur de champ (qui est la zone nette d’une image) est liée à cette valeur.
Plus on ferme un objectif, plus la profondeur de champ sera grande et inversement. Celle-ci est liée à la taille du capteur, à l’ouverture, à la focale et à la distance de mise au point. Voilà un petit site avec une « calculatrice » : Calcul de Profondeur de champ

Et un exemple fait maison, tout à 50mm, mise au point sur le premier pied de tomate (à main levée entre 2 averses ce qui explique le mouvement entre les photos...) :

à f/1,4
Image

à f/2
Image

à f/2,8
Image

à f/4
Image

à f/5,6
Image

à f/8
Image

à f/11
Image
On voit bien sur ces images que le second pied est très flou sur la première à l’ouverture maxi de l’objectif et devient de plus en plus net en fermant le diaphragme.

L’intérêt entre autre est de mettre en valeur ce que l’on souhaite, voilà 2 exemples également rapidement fait maison, le premier à f/2,8 et le deuxième à f/5,6 :

Image

Image

Les capacités d’ouverture d’un objectif varient suivant le modèle. Celles-ci sont inscrites au même titre que la longueur de focale (c’est l’ouverture maximum qui est indiquée)
Exemples avec mes objectifs (focale, ouverture) :
18-55mm, 1:3.5-5.6
50mm, 1:1.4
70-300mm, 1:4-5.6

Souvent sur les zooms, l’ouverture maxi est dite glissante, c’est à dire qu’elle diminue en augmentant la focale (je peux descendre à f/4 à 70mm mais seulement à f/5,6 à 300mm).
Dans mon cas, entre le 50mm et le 300mm, je peux donc gagner 4 IL entre f/5,6 et f/1,4 !
C’est donc un choix important lors de l’achat d’un objectif suivant sa destination.

En effet, maintenant que l’on a balayé la vitesse, la sensibilité et l’ouverture, il faut parler de leur interaction. Une quantité donnée de lumière peut être obtenue avec différentes combinaisons, par exemple :
f/1,4 – 100 ISO – 1/1000s
f/4 – 400 ISO – 1/500s
f/11 – 200 ISO – 1/30s
...
Sauf dans des conditions lumineuses difficiles, il y a donc un choix à adopter pour donner un “effet” à sa photo en réglant la vitesse, la sensibilité et l’ouverture.

Aller, maintenant yapuka s’entrainer (grand avantage du numérique)... :youpi:

MessagePosté: Ven Mai 22, 2009 20:43
par zitoune
vraiment trop tops tes explications prunel!
faut que je digère un peu mais ça m'a aidé à y voir plus clair :yess:

MessagePosté: Ven Mai 22, 2009 21:53
par Prunel
On attend les photos maintenant :D