Page 1 sur 1

Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Lun Sep 05, 2011 10:45
par pipeau
Cette interview ne pouvait pas tomber mieux. Depuis quelques semaines nos médias d'information relaient une nouvelle inquiétante: les parabens (conservateurs utilisés dans la plupart des produits de beauté) seraient entre autres maux des perturbateurs endocriniens. A tel point que leur interdiction, à la grande colère des grands groupes cosmétiques, est actuellement sérieusement discutée. Loin de ces discussions dont dépendent des sommes plus qu'importantes, il existe un passionné de surf qui n'a pas attendu que nos législateurs inquiets tentent vainement de faire le tri dans des rapports d'experts mandatés par le lobby de la cosmétique pour réaliser une crème 100% naturelle. Mais là où le concept de crème naturelle devient encore plus intéressant pour nous surfers c'est que les produits de la gamme Evoa se veulent respectueuses du milieu marin et plus spécifiquement des coraux: Éléments indispensables à l'équilibre de la faune et de la flore marine mais plus égoïstement à la formation de vagues magiques. Rencontre donc avec Edouard initiateur du projet et directeur de cette nouvelle marque qui pour une fois et au contraire du surf business ne semble pas s'abriter derrière le terme “naturel” à des seules fins mercantiles.

Surfrepotes: Pour commencer et avant de rentrer dans le vif du sujet, je te propose de te présenter.
41 ans, 2 et bientôt 3 enfants et depuis 10 ans à Bordeaux.
Je suis arrivé à Bordeaux pour un tout autre métier que la cosmétique, pour travailler chez un grand négociant et producteur de vin de Pauillac.
Je suis tombé amoureux de cette ville et de la proximité des plages.
J’allais enfin pouvoir pratiquer le sport ultime de la glisse : le surf.
Né à Grenoble j’ai pratiqué le snowboard dès ses débuts, le ski et surtout le skate dès la première vague en 78.
J’ai d’ailleurs créé là bas quand j’avais 18 ans une société qui construisait des rampes de skates.
Mon rêve de surfer pouvait enfin se réaliser à Bordeaux.
Ce projet me permet de concilier ma passion pour la nature, une fibre d’entrepreneur et me rapprocher professionnellement de ce monde de la glisse que j’ai toujours côtoyé.


SRP: Avant d'aller plus avant dans la présentation de tes produits, il me semble important et nécessaire de s'attarder sur le corail. Tu peux peut être nous rappeler son rôle dans l’écosystème marin et celui qu'il joue dans la protection contre l'érosion de certaines côtes ?
Le corail est tout d’abord un animal et non un végétal. Il est l’un des écosystèmes les plus importants de la planète à la fois essentiel pour la biodiversité et pour plus d’un demi milliard d’habitant qui vivent directement de ses ressources.
Les récifs coralliens abritent plus du quart des espèces marines. Sa disparition entrainerait un bouleversement complet des océans, proche des barrières de corail mais également chez nous.
La France, par ses territoires outre mer possède 10 % du corail mondial.
Les coraux ont disparus de moitié depuis la seconde guerre mondiale et pourrait totalement disparaître d’ici 2050.
Ce désastre est causé par toutes sortes de pollutions, le réchauffement climatique, le tourisme, la pêche.
Enfin, le corail constitue un rempart naturel autour de nombreuses îles contre les assauts des vagues.
Sans corail beaucoup d’iles et leurs habitants disparaitraient.
De nombreuses espèces marines disparaitraient certainement. Que deviendraient nos océans ? Où iraient les prédateurs ?


SRP: Un petit rappel sur le corail et son rôle dans la formation de certaines vagues ?
Les houles des océans, lorsqu’elles atteignent les côtes se lèvent d’un coup en rencontrant la barrière de corail et déferlent, au même endroit, au rythme d’un métronome, sur la barrière de corail.
C’est ainsi que se forment parmi les plus belles vagues au monde. Teahupoo, Saint leu, Iles Fidji, Indonésie…


Image

SRP: Ces informations données, nous allons revenir sur l'action nocive de certains produits sur le corail. Action démontrée et prouvée de manière scientifique ...
78 millions de touristes, se rendent chaque année dans lez zones coralliennes (Source United Nation World Tourism Organization UNWTO).
L’étude de Roberto Danovaro a estimé qu’avec 2 applications par jour il est utilisé, par les touristes dans les zones coralliennes entre 16 000 et 25 000 tonnes de crèmes de protection solaire par an.
Cette crème est diluée à plus de 25 % dans l’eau, lavé par les baignades des voyageurs.
C’est donc entre 4000 et 6000 tonnes qui sont diluées dans les eaux tropicales.
Or 90 % des touristes se concentrent dans 10 % des zones coralliennes.


Au contact des filtres anti UV contenus dans la majorité des crèmes solaires, le corail réagit par la production d’un virus qu’il repend dans l’eau.
Le mécanisme est similaire à l’herpès qui est présent chez de nombreux sujets humains et qui se révèle lors d’un stress, un changement climatique, la fatigue.


Sous l’action de ce virus, les xooxanthelles, des micro-algues qui vivent en symbiose avec les coraux et les colorent de couleurs chatoyantes se détachent du corail et se rependent dans l’eau. Le corail ne peut vivre sans ces zooxanthelles. Il blanchit et meurt en moins de 48 h.
Cette affection est irréversible.


Les concentrations relevées dans les principales zones touristiques analysées autour de la planète par l ‘équipe du Professeur Danovaro sont alarmantes et supérieures au seuil qui provoque la mort du corail.

Image

SRP: Et c'est en fait à partir de ces recherches que tout c'est enclenché pour toi.
J’avais un projet en tête de faire des crème solaires pour les surfeurs. C’est à la lecture d’un article en attendant un avion, que le déclic s’est fait. Cet article relatait des expériences de l’université d’Ancona. Le projet a ensuite mûri dans mon esprit, j’ai quité mon travail et me suis lancé...

SRP: Comment travaille t'on avec des scientifiques ? Parce qu’au début je présume que leur jargon ne doit pas être si facile à intégrer. De plus pour ce qui peut leur sembler être évident dans leur domaine de prédilection ne doit pas l'être pour le simple quidam, non ?
Avant de rencontrer des scientifiques j’ai surtout beaucoup travaillé sur la question, les différents filtres, formules, indices …. J’ai ensuite annoncé la couleur que je n’étais pas scientifique. Ce sont des personnes intelligentes. Comme dans tous les domaines, il est toujours aisé de travailler avec des personnes intelligentes.
Le plus compliqué du projet a été la partie graphique. Je n’ai pas eu la chance de travailler avec des personnes présentant la même intelligence dans un premier temps et j’ai perdu du temps et de l’argent. La deuxième agence a été formidable et a tout de suite compris ce que je souhaitais.


SRP: Le respect de la faune et de la flore c'est bien. Mais il me parait aussi important de rappeler tout simplement les risques encourus par la peau à une surexposition solaire.
Le soleil émet un rayonnement ultraviolet composé d’UVA et d’UVB.
Les radiations ultraviolettes dont la longueur d’onde va de 290 à 320 nm sont des UVB, et de 320 à 380 nm des UVA.
Les UVB (et dans une moindre mesure les UVA) peuvent causer le coup de soleil, les UVA provoquent un vieillissement prématuré de la peau, les UVA et surtout les UVB causent des cancers de la peau. Il est donc important de se protéger des effets nocifs du soleil.
En faible quantité le rayonnement UV est bénéfique et indispensable à la synthèse de vitamine D. Les UV servent également à traiter plusieurs maladies, dont le rachitisme, le psoriasis, l’eczéma et l’ictère.
En plus haute quantité (lors d’expositions prolongées au soleil), ils peuvent provoquer des cancers cuta­nés, un vieillissement prématuré de la peau ainsi que des cataractes.


Image

SRP: A mon grand regret mes “home spots” ne sont pas constitués de coraux... Quels avantages procurent l'utilisation de produits naturels vis à vis du milieu marin d'une façon plus générale ?
Attention ce n’est pas parce-que les produits sont naturels et/ou bio que leur impact sur le milieu naturel est nul.
Le Zinc, très largement employé dans les crèmes solaires bio est un biocide. Il tue les algues et de nombreux végétaux et animaux. C’est pour cette même raison qu’il ne pousse pas d’herbe sur les toits en zinc.
Dans les tests que nous avons effectués, nous avons eu de nombreux échecs avec des formules très bio.
Ce n’est également pas parcequ’il y a de la chimie que cela ne fonctionne pas dans la nature.
Les raccourcis sont un peu trop rapides parfois.

J’encourage cependant à utiliser des produits bio pour votre peu et la nature quand cela est possible.

SRP: Tu reviens d'un nouveau voyage en Polynésie (veinard) où tu as pu mettre en place un système de réimplantation de corail. Peux tu nous expliquer ce concept ?
Aussi étonnant que cela puisse être les coraux peuvent se replanter. C’est une sorte de bouturage que l’on fait sous l’eau. Les petits bouts de coraux prélevés sont cimentés sur des grilles métalliques et repoussent ainsi.
La méthode utilisée par Denis Schneider de l’association Espace Bleu à Bora Bora qu’Evoa soutient, utilise une technique dénommée Bio Rock.
Des structures métalliques sont immergées et placées sous électrolyse. Le courant faible qui les traverse déclenche une sorte de calcification de la structure. Les coraux s’y déposent plus facilement ou sont fixés par la main de l’homme.
Le courant électrique génère une croissance plus rapide du corail et il se trouve également plus vigoureux.
Lors de la ponte il ensemence plus fertilement le milieu naturel et ce à plusieurs miles marins à la ronde.
Les massifs autochtones se trouvent dès lors à nouveau colonisés.


D’autres techniques sont employées dans le monde. Toutes ne procurent pas de si bons résultats. Il est important aussi que ces plantations soient effectuées par des biologistes marins pour s’assurer de planter les bonnes espèces de coraux. Il en existe des centaines.

SRP: L'organigramme de ta société semble assez simple: Tu fais pratiquement tout. Mais j'imagine que les produits ne sont pas issus d'un laboratoire au fond de ton jardin...
Ma société est encore très petite mais promet un développement rapide.
J’espère que je vais pouvoir rapidement déménager vers de nouveaux bureaux et surtout générer une à plusieurs embauches.
Pour ces embauches j’ai aussi des critères éthiques et souhaite embaucher des personnes qui ont été dans le besoin.


Pour ce qui est de la fabrication, je ne produits en effet pas les crèmes dans mon garage.
La réglementation est très stricte en Europe et seuls des laboratoires agréés et sous l’autorité de pharmaciens ou médecins peuvent produire des produits cosmétiques. Pour des produits solaires c’est encore plus compliqué et draconien. Les indices SPF doivent en plus être vérifiés par des laboratoires indépendants et selon une méthode internationale préconisée par la communauté européenne.


SRP: Les grandes compagnies de surf, qu'ici nous avons pour habitude de rassembler sous le terme “surf business”, tentent avec plus ou moins de sucés de nous vendre de l'écologie. Quel regard portes tu sur cette option de marketing ?
L’écologie est incontournable. Il y a toujours des opportunistes qui peuvent se payer une conscience écologique pour pas cher. Il y a des grandes entreprises qui s’investissent dans cette cause et qui le font bien avec de vrai projet et une véritable volonté d’avancer dans cette direction. Je pense à Quiksilver qui fait un travail formidable en ce sens et avec conviction.
L’écologie est une nouvelle donnée dans les entreprises. Certains vont plus vite que d’autres.


SRP: Le cout de fabrication d'une crème solaire, donc le prix de vente final, avec pour composants des produits naturels est il plus cher qu'avec des additifs chimiques ?
Les ingrédients Bio sont beaucoup plus chers que les non Bio.
C’est un choix que j’ai fait de garantir des formules avec un maximum de produits Bio.
Le baume SPF 50 spécial surf est par exemple à 76 % composé d’ingrédients Bio. Le reste est des filtres minéraux. Ce type de formule est bien entendu cher à produire.
Il faut savoir que certains labels BIO autorisent d’apposer le logo BIO ou celui de leur label avec 10 % et moins de produits Bio.
Nous parlions dans une rubrique précédente de bon et mauvais élèves du de l’écologie. Il y a les mêmes dans le Bio.


SRP: Où peut on se procurer t'on tes produits ?
Mes produits sont en vente dans de nombreux surf shop, des pharmacies, des magasins bio, dans les hôtels de certaines zones tropicales ( Polynésie, Réunion..), sur internet, et bien sûr sur le site
http://www.evoa-cosmetics.com (( je livre gratuitement les commandes à Bordeaux en vélo).

Les points de ventes sont disponibles sur le site.

SRP: Le récent tapage médiatique sur l'utilisation des parabens semble faire écho à ta démarche. Penses tu qu'il existe une réelle prise de conscience de la part des consommateurs vis-à-vis de certains produits.
Les parabens ont fait parler d’eux mais il y a des dizaines d’autres produits nocifs à la fois pour la santé et pour la nature.
Il faut faire attention à ce que l’on se met sur la peau et à ce que l’on rejette dans la nature et pas seulement pour les crèmes solaires. De nombreux produits, savons liquides, shampoings… qu’on utilise les yeux fermés regorges de produits peu recommandables.

Il ne faut cependant pas avoir peur de tout. La chimie nous permet également de vivre plus vieux, en pleine forme et de se soigner de nos maladies.
Internet nous permet de nous informer mieux. Profitons de cette mine d’informations pour consommer mieux.


Image

SRP: Et plus spécifiquement dans le monde du surf ?
L’accueil de la communauté surf a été très bon.
Le corail est intimement lié au surf. Il fait partie de l’imaginaire et de l’iconographie du surf. De nombreux surfeurs voyagent vers ces destinations et sont très sensibilisés à la disparition des coraux.
Le sport en lui même est de plus une sorte de communion avec le nature. Dans tous les surfeurs il y a une part d’écologiste.
La gamme est très appréciée pour ces produits très bio, agréables sur la peau, pour ses performances et pour ses parfums chauds et subtils.


Image

SRP: En parlant de surf, je suppose que tu as pris en compte le fait qu'une résistance à l'eau pour une simple baignade n'était pas forcement adaptée à la pratique du surf ?
Pour résister à une session de surf il faut un produit qui colle à la peau et de façon durable. Non avons tous utilisé du zinc mais il déssèche la peau et nuit à l’environnement. Le baume Evoa est le remplaçant de ce zinc. Il doit être appliqué sur le nez et les paumettes. Sa texture tient à peau et laisse après la session une sensation de douceur.
Les produits qui se ventent de résister une journée entière sont formulés à fort renfort de chimie, pas toujours propre pour le corps et l’environnement. Ils présentent souvent de fausses allégations sur la durée d’utilisation. De plus il est interdit par les lois de se venter de protéger une journée entière.


SRP: Nous avons fait, ici même sur le forum, un sujet sur la wax greenfix, 100% naturelle. Existe t'il des connexions entre vous et connais tu d'autres personnes travaillant dans cette même optique qu'est la votre ?
Le projet greenfix est très similaire au projet Evoa. Taille d’entreprise, reconvertion, projet écologique et place à se faire au milieu des géants. C’est tout naturellement que j’ai rencontré Damien Houque. Nous avons sympatisé et envisager des synergies de distribution.
Notox accomplit également un travail formidable.
L’idée me vient que nous devrions tous nous rencontrer... Surfrepotes peut certainement nous y aider.


SRP: Je suppose que lorsqu'on se lance dans ce genre d'aventure on ne ménage ni son temps ni ses efforts mais te reste t'il du temps pour surfer ?
Je conserve un peu de temps pour moi et mes enfants qui se mettent au surf. J’essaye de pratiquer régulièrement sur mes spots préférés de la région. Cap Ferret, Lacanau, Landes et Pays Basques.
Mon travail m’amène également à voyager . Vous vous en doutez, pas dans les endroits les plus hostiles de la planète. Je suis allé en avril en Polynésie et j’ai pu surfer un peu à Tahiti, sur le spot de Papeno.


SRP: Et avec quel quiver ? Parce que la dernière fois que l'on c'est croisé tu me parlais d'une nouvelle acquisition...
Mon quiver est assez basique. J’ai utlisé pendant longtemps deux planches shapées par TOY, un short board en 6,4 et une planche « old school » un peu plus épaisse en 6,4 également.
J’ai acheté pour la première fois une planche de rack il y a deux mois, une Simon Anderson , 6,4, un peu épaisse, dénommée « Mollusc » qui est parfaite pour moi. Une planche « de papa » mais que je trouve très sympa à surfer.


SRP: Penses tu qu'avec l'aventure Evoa tu réalises un doux rêve de surfer: Travailler (et en vivre) dans un domaine touchant ne serait ce qu'un peu le monde du surf et/ou celui de l'océan ?
C’est un rêve que j’ai très largement provoqué..

SRP: Je te remercie sincèrement pour ta disponibilité et te souhaite bonne continuation pour ta marque qui me semble déjà bien joliment partie. Je te laisse le mot de la fin.
Si j’ai un mot à rajouter c’est que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Chacun a un rôle à jouer pour défendre la nature.

Image


Rappel (nécessaire ?) :Comme vous le savez nous avons construit ce forum car nous sommes passionnés. Le forum est pour nous un moyen de partager cette passion qu'est le surf avec d'autres passionnés. D'autres ont choisi de vivre leur passion jusqu'au bout et pourquoi pas de se lancer dans des aventures qui pourraient peut être allier le surf à une vie professionnelle. Bien sur, vous connaissez tous des petits malins ayant vu le surf comme une opportunité à se faire, du moins le pensaient-ils, un maximum d'argent. Les pauvres, ils n'avaient peut être pas compris qu'à de très rares exceptions il n'en était pas question. Les « vrais » pratiquants ne sont que rarement dupes quand on vient les chercher pour de fausses raisons dans leur domaine de prédilection...

Cependant, ils existent des personnes pour qui le surf est véritablement inscrit en eux et qui ont choisi de vivre à fond celui-ci. Des rêves les plus dingues aux projets les plus sérieux, nous rencontrons tous les jours des initiatives personnelles pouvant déboucher sur de réels concepts ou aux fiascos annoncés. Nous avons choisi de parler de ceux qui au hasard de nos rencontres pouvaient réellement apporter quelque chose de nouveau dans la pratique de notre passion. De ceux qui portés par des surfers "méritaient" à nos yeux un coup de projecteur et tous nos encouragements. Ce n'est pas de la publicité, ce sont simplement et en toute humilité nos "petits coups de pouce".
L'équipe Surfrepotes


[Liste des interviews surfrepotes]

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Lun Sep 05, 2011 11:26
par squallygator
Super interview, comme d'hab !

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Lun Sep 05, 2011 11:39
par soroli
squallygator a écrit:Super interview, comme d'hab !

:+1: merci Pipeau et bonne chance à Edouard dans son aventure professionnelle !

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Lun Sep 05, 2011 12:08
par TheNext
:+1: Super interview, merci Pipeau ! :yess:

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Mar Sep 06, 2011 11:30
par Tibok
Géniale cette initiative :yess: Mon prochain trip ensoleillé sera équipé de ce produit - parole de scout :fufu:

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Mar Sep 06, 2011 15:07
par kyu
J'ai testé les produits Evoa cet été car ils étaient présents sur le roxy pro et je les ai vraiment trouvé trés bien :yess:
Pas de fayotage , je le pense vraiment . Du coup, il va falloir que je m'en procure avant mon départ pour Bali en Octobre :roll:

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Mer Sep 07, 2011 09:23
par dahomey
:yess: Merci Pipeau, super interview pleine de bon sens une fois de plus :+1:

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Jeu Sep 15, 2011 09:39
par zitoune
Je découvre seulement cette interview, vraiment très bien et très pro et le produit est présenté tel qu'il est sans le barouf commercial habituel :yess:
à tester donc prochainement :D

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Jeu Sep 15, 2011 10:53
par soroli
zitoune a écrit:...à tester donc prochainement :D

une idée de zone de test ... ? :wink:

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Jeu Sep 15, 2011 11:02
par zitoune
ah bah j'en aurai même une plus tôt :camion:

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Jeu Sep 15, 2011 15:37
par Miniclem
J'emporte un baume EVOA 50+ à Nias les 2 semaines qui arrivent, je vous ferai un retour sur le produit :yess:

Re: Une protection solaire respectueuse du milieu marin.

MessagePosté: Mar Avr 01, 2014 14:56
par Trekitosurf
Salut,
Est-ce que la crème sfp 30 ou 50 laisse un aspect moins "blanc" que le stick solaire 50+ ?
Est-ce qu'il y a un e-shop où je pourrais en acheter ?
8)