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En bon procrastinateur, j'ai attendu la dernière semaine de confinement pour vous pondre ce petit report sur notre voyage de deux semaines en Gwada, du 02 au 14 février.

Ayant profité d'un déplacement pro, j'ai posé deux semaines de congés en suivant pour visiter à fond l'île avec madame qui m'a rejoint le 2 février. Nous avons pris nos quartiers au Gosier, juste au-dessus du cette petite gauche qui me fait de l’œil depuis un moment.

Un merci chaleureux au passage à Air France qui n'est pas foutu d'avoir des avions assez grands pour un boardbag au départ de Nantes (boardbag gratuit mais sous conditions...). J'ai bien fait d'appeler la veille sinon j'aurais pu tout laisser sur le tarmac. J'ai finalement pu loué une 6'2 pour une modique somme à un gars du coin mais c'est quand même frustrant de ne pas avoir son matos.

Le Home Spot paradisiaque. C'est fou comme on s'habitue vite à surfer en short en février.



La vague s'enroule autour du récif et permet de placer 3 ou 4 manœuvres pour les plus belles. Le placement au pic est un peu particulier, trop à l'intérieur c'est le close-out assuré, trop à l'épaule et vous ne partez pas. A savoir qu'il n'y pas vraiment de règles de priorité ici. J'ai collé au leash des locaux (plutôt accueillants au passage) pour bien capter le placement. Le spot était plutôt déserté le matin. J'ai notamment souvenir d'une session seul entre 6h et 8 h du matin en semaine .


C'est pas worldclass, jamais très propre, mais des vagues comme ça même ventées dans une eau à 28 °C j'en veux tous les jours..

Ah tu me vends du rêve la!
C'est un de mes coins préférés la bas !

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Ah oui pour moi aussi pleins de souvenirs. Pas la meilleure vague mais un cadre paradisiaque.

Par contre je n'ai pas bien compris le problème du manque de place pour le boardbag dans l'avion pour un vol transatlantique ?

single a écrit:Par contre je n'ai pas bien compris le problème du manque de place pour le boardbag dans l'avion pour un vol transatlantique ?

Le vol Nantes Paris était un petit coucou à hélice opéré par Hop. Le boardbag n'a pas été accepté pour ce vol mais l'était pour le Paris > Pointe à Pitre.

Faut toujours se méfier de ce genre de vol, je me rappelle un Paris/ La Rochelle il y a longtemps ou j'avais déposé ma planche, un mec vient la prendre puis je le vois de loin mesurer le boardbag, appeler le chef, le chef appelle un autre chef au téléphone...et au bout de 20 minutes ma planche est embarquée par le premier type.
Et en montant dans l'avion, je vois mon boardbag sanglé sur 3 sièges
J'ai compris que si l'avion avait été plein ce n'est pas les 3 passagers qui seraient restés sur le tarmac

Aller on continue un peu la route sur la côte Sud touristique de Grand-Terre. Pas la partie que j'ai préféré, routes souvent engluées dans les bouchons et beaucoup de monde sur les plages.

J'ai n'ai pas surfé les reefs autour de Saint-Anne et Saint-François même si j'en ai entendu du bien, notamment du côté du club med...

L'îlet du Gosier. Sympa à faire avec la navette qui traverse régulièrement.

Petite marche à la pointe des châteaux avec vue imprenable sur la Désirade.


Un copain qui se dore au soleil. Le plus gros spécimen que j'ai pu voir sur l'île. J'ai l'impression que ça passe la journée à chauffer au soleil ces animaux.

Et petite sélection de sunsets laissant souvent présager d'une gwada beer et/ou d'un ti-punch salvateur.
Sortie de l'eau avec le sentiment du devoir accompli.


Sunset de carte postale sur la plage du club.

putain j'adore cette ile

Je connais pas mais le report donne envie [emoji106]

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Outre mes sessions matinales en dessous de l'appart, j'ai quand même surfé les spots de la côte Ouest, notamment au Moule.
Ce matin-là, le spot principal n'était pas très calé, je décide donc de pousser jusqu'à la Bouelle de l'autre côté de la ville. Quelle surprise en arrivant en haut de l'anse et d'apercevoir la droite et la gauche déroulant proprement dans cette eau translucide.

J'ai choisi la gauche, la droite étant vraiment bondée. La mise à l'eau est plutôt tranquille, le récif sans grand danger à cette taille.



Session de quasi 2h. Les locaux sont partageurs et les groms cassent le spot. Les séries se faisant moins régulières, retour au Moule pour casser la croûte en face du spot. En arrivant, je vois que le spot commence à se caler, le vent est en train de tomber (ce qui est rare ici). Je profite du repas pour analyser le spot et la mise à l'eau avant de repartir pour une seconde session de 2h

Il s'agit vraiment d'une vague "école", parfaite pour répéter ses gammes et offrant de nombreuses sections "rippables". Je comprend pourquoi les locaux ont un tel niveau, qui ferait passer le meilleur des surfeurs morbihanais pour un mickey..

Les locaux fracassent. L'ambiance à l'eau est bien cool, ça ragasse pas comme chez nous, en tout cas pas ce jour-là. La caille n'est pas loin, je me suis fait une petite frayeur en partant un peu trop sur la gauche et en touchant le récif sur une fermante. Plus de peur que de mal.

Je n'ai plus jamais vu le spot aussi propre en 15 jours. J'ai bien eu quelques sessions on-shore plutôt sympas mais rien de comparable. Ce spot est dingue, la meilleure vague de l'île pour moi, même si j'ai pas eu la chance de surfer les spots de Port-Louis et AnseB (aucune houle de Nord en 15 jours..) pour comparer.

On s'arrêtera au retour au domaine Damoiseau qui se visite gratuitement en autonomie. Il s'agit d'une des deux plus grosses distilleries de l'île (2 millions de litres/an) avec celle de Bologne à Basse-Terre. Puis c'était l'occasion de refaire le stock pour le ti-punch quotidien




A savoir que de nombreux autres domaines proposent des visites guidées avec des petites pépites de rhums agricoles un peu plus artisanaux à la clé.

Le moule j'avais vraiment bien aimé aussi !
dommage que tu n'aies pas eu Port Louis, c'est quand même le classique de l'étape, mais tu as eu du bon surf c'est cool

que c'est bon ces couleurs !!!!

knit a écrit:A savoir que de nombreux autres domaines proposent des visites guidées avec des petites pépites de rhums agricoles un peu plus artisanaux à la clé.

Oui mais dans une autre île, environ 150 kilomètres plus au sud

Suite et fin de la partie Grande-Terre.

En direction de la côte Ouest, petit stop à la prison aux esclaves à Petit-Canal. Un énorme figuier a pris possession de l'enceinte ce qui donne une ambiance assez incongrue. Une plaque près de l'église, au niveau du mémorial donne le ton : "Liberté 1848".




L'objectif de la journée est de découvrir le "Grand cul-de-sac marin", baie de 24 500 Ha séparant basse-Terre et Grande-Terre côté Nord et protégée par une barrière de corail de 39 km, la plus longue des Petites Antilles. La randonnée en kayak se fait au départ de Vieux-Bourg.

Première dans une mangrove pour nous et passage entre les palétuviers où une armée de iens-iens nous attend.

L'écosystème est riche, la baie est peu profonde et sert de nurserie à beaucoup d'animaux et notamment des requins (tigre et citron) d'après le guide.


Histoire de se rincer. Fin de journée à Port-Louis, pas de vagues mais une plage de dingo et de quoi s'amuser avec un masque et des palmes. C'est vraiment notre coup de cœur sur Grande-Terre. Nous avons préféré le Nord de l'île qui semble à notre grande surprise assez délaissé par les touristes..