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Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Ven Mar 16, 2012 16:52
par zitoune
Je ne sais pas si vous avez vu passé sur le lecteur de flux de la page d'accueil mais David Charbonnel (Swop) a posté sur son blog une version plus détaillée de l'article qui était paru dans surf session sur le voyage qu'ils ont effectué à bord du Scame aux Andaman.
On y retrouve un récit plus complet et énormément de photos, bref c'est vraiment super sympa à lire.
Autant l'article de surf session m'avait laissé penser que le surf aux andaman était compliqué, autant le récit complet fait carrément envie !

Plutôt que de poster simplement le lien, j'ai demandé à David s'il nous autorisait à reproduire ici son report et il a très gentiment accepté.
Les textes sont repris en intégral, ainsi que de nombreuses photos, mais il y en a d'autres sur le blog pour ceux qui en veulent plus.

Merci à David d'accepter que le report soit reproduit ici :D

Andaman Episode 1/4 a écrit:Article de Frédérique Seyral, paru dans le magasine Surf Session d'octobre 2011, revu et augmenté. Photos: David Charbonnel, Madison Setiawan, Frédérique Seyral.

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"Animée d’un étrange sentiment où se mêlent à la fois la curiosité et le don d’ubiquité, je laisse glisser mon doigt sur la carte jusqu’à un petit Archipel : à l’ouest de celui-ci, l’océan Indien et l’Inde, massive et remuante, au nord, le golfe du Bengale et la lointaine Birmanie, à l’est, la Thaïlande multicolore, et, au Sud, les îles Nicobar et l’Indonésie qui s’égrènent en petits chapelets. Voilà donc les Andaman, dont le nom, issu d’un dieu Hindou, résonne en moi comme le titre d’un roman d’aventure, et me fait fantasmer à quelques errances exploratoires sur les pas de Marco Polo qui avait qualifié l’endroit de « pays de chasseurs de têtes ».

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Au moment du départ, de ces îles, je ne sais finalement que peu de choses, si ce n’est que les Britanniques en avaient fait un immense bagne, que l’Inde les a annexées en en faisant un bastion naval stratégique et que les peuples indigènes qui y vivent, Grands Andamanais, Onge, Jarawa, Sentinelles, à la peau foncée et aux cheveux crépus, venus de la vieille Afrique en des temps immémoriaux, se meurent d’être colonisés. Je sais aussi, que ces peuples endémiques sont considérés par les ethnologues comme comptant parmi les plus isolés du monde, et que, déjà, l’un d’eux, les Jangil, a disparu. Eux qui ont su se protéger lorsque le tsunami de 2004 s’est jeté sur leur côtes - se souvenant des conseils de leurs ancêtres et observant le comportement des animaux, ils se sont sauvés en grimpant dans les collines -, sont pourtant décimés par les maladies apportées par les colons indiens, la raréfaction de leurs ressources et d’autres maux venus d’ailleurs comme l’alcoolisme. De ces îles Andaman, je sais aussi qu’elles recèlent de nombreux spots de surf vierges et quasi insurfés, but de notre expédition.

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Quatre avions plus tard et quelques interminables transits dans les jambes, nous arrivons à Port Blair dans la chaleur moite d’un aéroport vétuste dont le parking est envahi par un troupeau de chèvres. Après un long moment passé à l’immigration locale qui prend son rôle très au sérieux, nous rejoignons enfin Teiki qui nous attend auprès de taxis indiens hérités d’une autre époque.

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Port Blair, c’est l’Inde en miniature, rues animées où le klaxon est un sport local, magasins colorés où s’entassent statuettes religieuses pleines de strass, peluches, vaisselles, sarongs et autres marchandises importées du continent.

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Le nom de la ville, qui témoigne du long passé colonial de la région, vient d'Archibald Blair, de la Compagnie anglaise des Indes orientales qui construisit un pénitencier sur l'île principale en 1789.

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Au port, le Scame, un côtre en acajou et teck, déploie sa silhouette racée au milieu des imposants navires militaires et des petites embarcations de pêche.

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C’est à bord de ce voilier de 22 mètres que nous partons pour le sud, sur Little Andaman où se trouvent la plupart des vagues accessibles. « Accessibles », car il est formellement interdit d’aller dans certaines zones, voire sur certaines îles, comme il est impossible d’approcher les ethnies autochtones.

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Chaque trajet nécessite une autorisation, et, tous les jours, c’est le même rituel : les autorités maritimes appellent le bateau sur la radio VHF en demandant notre positionnement et notre plan de route, se montrant sourcilleuses en cas de changement de cap inopiné dû à la houle…

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Le bateau file, peu de vent, dommage pour la navigation, tant mieux pour les vagues. Tout le monde commence à frétiller sur le pont, scrutant les côtes que nous longeons et observant la houle déferler. La déconnection est totale, pas de téléphone, pas d’internet, nous voilà très loin de la médiatisation effrénée et de l’accélération du monde où chaque chose et chaque être semblent avoir le pouvoir de se doubler d’un alter ego virtuel. Plane l’impression d’être nomades, ouverts à de nouvelles topographies mouvantes et portés par le flux des choses naturelles. Nous allons où la houle va, cherchant le récif idéal, celui qui saura la recevoir pour en faire émerger une vague parfaite.

Petite escale en chemin sur un îlot désert, histoire de se dégourdir les pattes et de se baigner. Les seuls habitants que nous croisons ici sont de gros Bernard l'hermite terrestres...

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Jarawa. On dirait le nom d’une squaw. Mais Jarawa, c’est celui d’une des ethnies locales et celui une vague, une gauche incroyable qui déroule le long d’un récif et s’en va mourir au fond d’une vaste baie.

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C'est notre première vague surfée aux Andaman; elle annonce déjà le potentiel à venir...

A suivre...


Andaman Episode 2/4 a écrit:
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Baie de Jarawa

"Le paysage est surprenant. Habitués des forêts tropicales indonésiennes pour avoir déjà fait pas mal de trips aux Mentawai, nous nous attendions à une végétation de cocotiers et de palétuviers. Mais ici point. De très grands arbres aux troncs dégagés abritent un sous bois aéré au bord de la plage. C’est majestueux.
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Sur le bateau, Teiki et David, déballent les nouvelles planches apportées de France. Habitués à sillonner ensemble les mers indonésiennes, ils se retrouvent lors de cette exploration, tout autant excités par ces spots inédits que par ces nouveaux shapes. Tout le monde s’agite ; le son du frottement de la wax s’élève dans le ciel comme une litanie sourde qui prie les dieux du swell.

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En ce début de voyage, la houle est de 6 pieds, mais les cartes météorologiques, consultées avant le départ, annoncent un gros pic dans peu de jours : 8 pieds et 19s de période. A l’eau nous surfons avec les deux seuls surfeurs occidentaux que nous rencontrerons aux Andaman, un anglais et un suisse qui vivent à l’année en Inde dans une communauté hippie, et viennent camper, un mois par an, devant la vague de Jarawa, bien que cela soit interdit. Il faut voir leur campement plus que vétuste, situé juste derrière l’orée de la jungle et constitué de quelques hamacs et moustiquaires jetés là au milieu des arbres, des insectes et des serpents. Pas d’eau douce, pas de nourriture. Il faut marcher quarante minutes puis prendre un transport local jusqu’au plus proche village pour se ravitailler… respect.

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Plus au sud, la côte dévoile une multitude d’autres vagues que nous passons quelques jours à explorer en attendant le swell plus conséquent. Ici pas de surfeur. La frénésie de la découverte est à son comble, nous surfons des droites et des gauches, petites vagues de reef parfaites, l’eau est d’une chaleur inégalable et nous apercevons parfois dauphins, raie Manta et tortues.


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Teiki:
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Au seul port de l’île, à Hut Bay, nous descendons à terre refaire le plein de fruits et de légumes. Hut Bay, est une petite bourgade de bric et de broc au bord d'une vaste baie, il faut marcher un long moment en plein soleil depuis le port pour arriver au village si l'on a pas la chance de croiser un tuc tuc.

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Nous sommes les seuls touristes et forcément les nouvelles vont vite.

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Le tchaé, ce mélange de thé, d'épices et de lait très sucré est la boisson très prisée des indiens. Ici aussi on en boit à toute heure.

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Quelques minutes après notre arrivée au village, Teiki est accosté par un Indien qui a appris que nous étions de passage. Muthu vient du Kerala du sud, il n’est pas né aux Andaman, mais c’est le seul surfeur local. Il semble très excité et très heureux de l’arrivée de nouveaux surfeurs sur son île et nous explique avec passion comment marchent vagues, houle et saisons ici. Muthu est un trentenaire avancé, mais son visage est jeune et peu marqué. Il est venu aux Andaman pour la première fois à la fin des années 90, après avoir vu une vidéo de surf sur ces îles ; depuis peu il y vit à l’année, par passion du surf. Il veut acheter à Teiki une planche, denrée rare dans le coin, car les deux qu’il possède sont grandes et volumineuses, et Muthu est un poids plume qui doit faire 50 kilos tout mouillé. Sa gentillesse est telle que, le soir venu, de retour au bateau, Teiki lui donne une 5’6, avec ailerons, leash et wax impossible à trouver ici (Muthu utilise de la cire de bougie), en lui proposant de nous rejoindre surfer sur un des spots. Nous voyons bien, à son sourire, que pendant quelques instants, c’est le plus heureux des hommes. Muthu, qui habite en haut de la colline, voit les bateaux passer et nous dit qu’il surveillera la mer pour voir si nous allons au sud ou au nord."

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Teiki et Muthu

A suivre..


Adaman 3/4 a écrit:
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Détente ou apéro sur le pont du Scame sont de mise entre et après les sessions. Il fait très chaud et l'ombre est une rareté appréciable et recherchée de tous. Quelques bières locales ou thaïlandaises sont les bienvenues pour faire redescendre la température corporelle!

Janine et Daniel nous concoctent d'excellents petits plats comme toujours! Et on sait bien que les sessions surf ça creuse!

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La houle est rentrée. De l’horizon, on voit arriver de grandes plissures sur la surface de l’eau. Nous tentons, au sud, une vague qui déferle sur une longue pointe rocheuse et que nous appelons, sans originalité, « Dolphin point » à cause de la présence régulière des dauphins. C’est un gros slab avec un tube violent, la vague est puissante, il y a peu d’eau, seuls s’y jettent les plus téméraires. Teiki colle quelques tubes sous la lèvre épaisse qui tend à l’horizontale comme un petit Teahupoo, avant de rattraper une deuxième section plus tranquille, mais tout aussi tubulaire.

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Nous remontons surfer plus au nord cette fois, car nous voulons voir marcher Jarawa avec une grosse houle. Il faut ancrer le bateau plus loin que d’habitude car le swell a tellement grossi qu’un haut fond casse au large de la baie. Jarawa a doublé de taille. Un bon huit pieds à la série assure quelques sessions épiques. La houle tient plusieurs jours, les campeurs sont partis, la vague est vierge et il n’y a plus qu’à ramer sur cette masse mobile qui, dans le transitoire, s’ouvre en une épaule verticale. C’est l’occasion rêvée de tester les planches que David a apportées, dans un trip où sont idéalement réunis shaper et team rider. Quel meilleur laboratoire pour essayer et analyser différents types de shapes. Le surf, c’est comme un diagramme inépuisable: infinité des vagues, infinité des shapes, infinité des figures et des courbes, infinité des rencontres.

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Nous retrouvons Muthu, quelques jours plus tard, à Cemetery point. La plage, superbe, est bordée de cocotiers (les premiers que nous voyons) plantés par les villageois qui viennent des îles Nicobar voisines.

Les pêcheurs mettent à l’eau leurs pirogues à balancier traditionnelles entre les deux vagues qui déferlent à droite et à gauche de la baie.

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Muthu se met à l’eau avec nous devant un attroupement de locaux curieux, avec la petite planche donnée par Teiki. Le sourire qu’il arbore à chaque vague prise est communicatif. Un jeune indien tente de se mettre à l’eau avec un grand morceau de bois flottant en guise de planche, mais le bois qu’il a choisi est rond et ses essais forcément infructueux, si bien qu’au final, Muthu le fait ramer un peu sur sa planche. Chaque dimanche, il emmène surfer des enfants avec des planches de bois, il nous dit vouloir monter une école, mais sans planche de surf, ce n’est pas chose facile.

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Je repense à cette phrase de Michaux qui disait qu’un voyage est avant tout un « appauvrissement », un certain délestage qui permet de renouveler notre regard sur le monde, un engagement du corps et de l’esprit à expérimenter différemment ce qui nous entoure. Sans doute en sommes nous encore loin, nous qui venons d’un monde où la matérialité est une finalité. Mais voir ces jeunes indiens s’amuser dans les vagues avec ce morceau de bois était une leçon d’humilité. Sur la plage, le pied d’un arbre est jonché de vieux vêtements, ce sont ceux des victimes du tsunami, laissés là tel un monument aux morts improvisé. D’où le nom de cet endroit, pourtant si beau, « Cemetery point ».

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A suivre...


Andaman 4/4 a écrit:Image

Avant de partir Muthu nous fait visiter l’île, pour ceux qui connaisse déjà l’Inde, comme moi, il est presque surprenant de ne voir aucun mendiant, aucun laissé pour compte. Décidément, les îles Andaman sont un petit paradis bien protégé : l’école est gratuite et obligatoire (un des taux d’alphabétisation les plus élevés d’Inde), les soins médicaux ne sont pas payants, il y a des hôpitaux et des dispensaires très convenables. Ici, pas de phénomènes de castes ; sikhs, musulmans, chrétiens, hindous, descendants des anciens bagnards et autres « combattants de la liberté » vivent ensemble sans problème. On ne coupe pas un seul arbre sans demander une autorisation spéciale. L’élevage et la culture restent des entreprises familiales.

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Jusqu’à la fin du trip, la houle est au rendez-vous. Les derniers jours, nous avons au minimum six pieds et c’est un vrai bonheur. Nous continuons à surfer seuls, avec pour paysage, devant nous, la jungle verte aux arbres majestueux dont je ne connais pas le nom, et les pêcheurs à pieds qui jettent leurs filets sur le platier ou ramassent des crabes dans les trous du récif. Au- dessus de nos têtes, des aigles pêcheurs planent en cercles ; on entend au loin de cri des perroquets ; nul nuage ne vient cacher le soleil. Sous nos planches les vagues sont encore là, bien que, d’après Muthu, ce ne soit pas encore la saison des gros swells. Teiki rame et, comme à son habitude, il choisit la plus grosse vague de la série avec cet instinct sûr qui le caractérise. Un large bottom, puis le mur se tend, la section s’accélère, il plante son rail et commence à dessiner quelques courbes fluides. Tout est question d’interaction, tout est question de modulation, autant de variations qui laissent entrevoir le surf comme une ouverture.

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Le retour à port Blair est l'occasion de se faire un bon resto et un bain de foule!

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Quelque part, aux Andaman, sur un écriteau en bois, quelqu’un, de passage, a gravé en français ces quelques mots :

« Ceci est notre espoir :

Que les enfants nés aujourd’hui aient encore d’ici vingt ans un peu d’herbe sous les pieds nus, une bouffée d’air à respirer, une étendue d’eau bleue pour naviguer et une baleine à l’horizon pour les faire rêver ».

L’auteur de ces lignes est le commandant Yves Cousteau.

Nous espérons, avec lui, que les îles Andaman resteront ce territoire peu accessible et préservé, si fragile et si beau, avec des vagues comme dans les rêves.


Plus de photos sur le blog de swop:
Episode 1
Episode 2
Episode 3
Episode 4s1000s1000

Re: Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Ven Mar 16, 2012 17:14
par Tibok
J'ai adoré lire ce carnet de voyage, çà donne des idées forcément :oops:
Le scame est un bateau incroyable, teiki est énervant a regarder surfer, il y a eu visiblement des vagues de fou, bref tout les ingrédients était réunis pour ce report super bien raconté !

Re: Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Ven Mar 16, 2012 19:38
par luke-egan
Magique, magnifique, merveilleux...bref le trip d'une vie probablement pour n'importe lequel d'entre nous.
Merci Dav et dire que tu m'avais proposé de venir avec vous (l'arrivée programmée d'un luke junior m'avais fait renoncer). Forcement meme si je n'ai aucun regret, ça donne des idées :youpi: :fufu:

Re: Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Ven Mar 16, 2012 19:59
par pelou
pfiooouuu....merci pour le relai zitoune
Ce qui doit être dingue, ça doit être de voir de l'écume au loin en arrivant en bateau et s'apercevoir que c'est une vague parfaite en s'approchant + les paysages + les locaux....le tout sans croiser d'autres surfers....
Je me rappelle avoir lu un trip là bas avec Christian Guevara dans un surf session il y a environ 10 ans, ça m'avait déjà marqué.
Etrange que cette destination n'ait jamais explosé, instabilité politique? swell rare? manque total d'infrastructure à terre?

Re: Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Sam Mar 17, 2012 09:40
par padyere
Superbe!

Re: Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Dim Mar 18, 2012 12:01
par Occy17
Merci david pour ces minutes de bonheur et de rêve
Chapeau :yess:

Re: Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Dim Mar 18, 2012 12:03
par kevinseconds
Je l'avais lu, je crois que c'est le boat trip qui me fait le plus envie :amour:
La destination n'a pas explosé tout simplement parce que personne ne la propose je crois! Il sert à quoi d'ailleurs le scame maintenant?

Re: Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Dim Mar 18, 2012 16:35
par pelou
2 bateaux tournent dessus apparemment selon le stormrider et la fenêtre de tir est étroite aussi d'après le stormrider...

Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Dim Mar 18, 2012 17:30
par Lelizay
Aparament le Scame tourne en Thaïlande et aux Andaman désormais.

Re: Carnet de voyages : Swop aux Andaman

MessagePosté: Dim Mar 18, 2012 22:11
par soroli
Vu aussi sur le blog de David mais l'avoir ici en entier d'un seul coup et avec les photos plus grandes, c'est un vrai bonheur de le relire. :D
Les boat trips sont toujours magiques car on est dans une autre approche et vision des vagues.
Une alternative aux Maldives ou aux Mentawai bien tentante... :fufu: