Périple Asiatico-australien 2010
Posté: Ven Fév 25, 2011 21:55
Je crois que c’est mon premier ‘repote’, je me lance. En Décembre 2009 un petit événement de la vie, qui m’a sérieusement affecté sur le coup, fait déborder le vase et me fait ‘péter les plombs’. Au diable les soucis du quotidien je décide de tout plaquer pour tracer la route. Une fuite en avant certes mais une fuite qui se révèlera délicieuse.
C’est décidé le temps de m’organiser un minimum et je me casse. Me voila donc deux semaines plus tard, début janvier 2010, embarqué dans un vol Londres-Tokyo, la première étape sur mon billet tour du monde.
Pas de guide, pas de plan, pas de contact, pas d’idées reçues, pas d’objectifs à part celui de la découverte.
Bon on est sur un site de surf donc du coup je vais garder autant que possible cette ligne directrice. En fait mon voyage commence avant à la maison. Mon billet en poche je savoure les derniers jours avant le départ, une fois n’est pas coutume le mois de Janvier offre des conditions de rêve au Pays Basque, une température printanière et des vagues solides de 2m50 avec un léger offshore de sud-est. La veille de mon départ je surfe plus de quatre heures dans des vagues de rêves et je fait le plein de surf et le moral en bénéficie.
(photos)
Japon
Une gifle culturelle dès la descente de l’avion. Zéro mixité ethnique, un choc permanent entre modernisme et tradition, la pudeur qui côtoie l’obscène, le chic qui côtoie le vulgaire… un temple ancestral et un gratte ciel côte à côte, c’est courant dans Tokyo ! Tout est écrit en japonais, même dans Tokyo, du coup une simple commande dans un restaurant devient un jeu de hasard, c’est comme ça par exemple que je me suis retrouvé avec une soupe ou flottait un énorme œil de thon. Pour couronner le tout les japonais sont des pipes de chez pipes en anglais.
Autant vous dire que sans guide et sans préparation il y a eu des moments difficiles. Les moments forts de mon étape nippone :
- Première nuit dans un hôtel capsule
- Première expérience dans un onsen (bain public) au sommet d’une tour, avec 5 locaux qui observent le moindre de vos mouvements alors que vous prenez votre douche à poil assis sur un tabouret d’enfant en plastique. Ils s’assurent juste que vous allez être clean avant de rentrer dans le bain public.
- Traverser Tokyo en vélo
- Une cuite monumentale dans un karaoke, tellement beurré que j’étais persuadé de parler japonais.
- Se retrouver sur une île magnifique, avec des vagues (ex spot du WCT) mais hors saison. Du coup pas d’hôtel ouvert, pas de restos, que des locaux du genre pas très loquace. Du coup j’ai passé la journée à regarder de jolis vagues, à marcher avec mon paquetage, finish en apothéose avec une nuit à la belle étoile en plein milieu du mois de janvier .
- Se réveiller avec une vue sur le Fuji.
- Finir le voyage avec une carte bleue bloqué, avec juste assez d’argent pour payer le billet de train jusqu'à la dernière gare avant l’aéroport, faire les 15 dernières bornes à pied, en bordure d’autoroute sur les coups de minuit. Arriver a l’aéroport pour se faire dire que les
- terminaux sont fermés la nuit. Marcher dans l’aéroport de Tokyo Narita déserté, de 2 à 5 du mat pour éviter de mourir de froid dans une ambiance angoissante de film d’horreur.
- La joie et la fierté de pouvoir lire trois caractères japonais sur un menu, de montrer du doigt au serveur et de voir arriver le plat attendu !
-
Fujisan
L’œil de thon
Les minis tabourets des bains publics, pudiques s’abstenir
Tokyo Bay t night
Les fameux hôtels capsules
Niijima island (ex spot WCT)
Prochaine étape la Corée du Sud, le surf arrive plus tard.
C’est décidé le temps de m’organiser un minimum et je me casse. Me voila donc deux semaines plus tard, début janvier 2010, embarqué dans un vol Londres-Tokyo, la première étape sur mon billet tour du monde.
Pas de guide, pas de plan, pas de contact, pas d’idées reçues, pas d’objectifs à part celui de la découverte.
Bon on est sur un site de surf donc du coup je vais garder autant que possible cette ligne directrice. En fait mon voyage commence avant à la maison. Mon billet en poche je savoure les derniers jours avant le départ, une fois n’est pas coutume le mois de Janvier offre des conditions de rêve au Pays Basque, une température printanière et des vagues solides de 2m50 avec un léger offshore de sud-est. La veille de mon départ je surfe plus de quatre heures dans des vagues de rêves et je fait le plein de surf et le moral en bénéficie.
(photos)
Japon
Une gifle culturelle dès la descente de l’avion. Zéro mixité ethnique, un choc permanent entre modernisme et tradition, la pudeur qui côtoie l’obscène, le chic qui côtoie le vulgaire… un temple ancestral et un gratte ciel côte à côte, c’est courant dans Tokyo ! Tout est écrit en japonais, même dans Tokyo, du coup une simple commande dans un restaurant devient un jeu de hasard, c’est comme ça par exemple que je me suis retrouvé avec une soupe ou flottait un énorme œil de thon. Pour couronner le tout les japonais sont des pipes de chez pipes en anglais.
Autant vous dire que sans guide et sans préparation il y a eu des moments difficiles. Les moments forts de mon étape nippone :
- Première nuit dans un hôtel capsule
- Première expérience dans un onsen (bain public) au sommet d’une tour, avec 5 locaux qui observent le moindre de vos mouvements alors que vous prenez votre douche à poil assis sur un tabouret d’enfant en plastique. Ils s’assurent juste que vous allez être clean avant de rentrer dans le bain public.
- Traverser Tokyo en vélo
- Une cuite monumentale dans un karaoke, tellement beurré que j’étais persuadé de parler japonais.
- Se retrouver sur une île magnifique, avec des vagues (ex spot du WCT) mais hors saison. Du coup pas d’hôtel ouvert, pas de restos, que des locaux du genre pas très loquace. Du coup j’ai passé la journée à regarder de jolis vagues, à marcher avec mon paquetage, finish en apothéose avec une nuit à la belle étoile en plein milieu du mois de janvier .
- Se réveiller avec une vue sur le Fuji.
- Finir le voyage avec une carte bleue bloqué, avec juste assez d’argent pour payer le billet de train jusqu'à la dernière gare avant l’aéroport, faire les 15 dernières bornes à pied, en bordure d’autoroute sur les coups de minuit. Arriver a l’aéroport pour se faire dire que les
- terminaux sont fermés la nuit. Marcher dans l’aéroport de Tokyo Narita déserté, de 2 à 5 du mat pour éviter de mourir de froid dans une ambiance angoissante de film d’horreur.
- La joie et la fierté de pouvoir lire trois caractères japonais sur un menu, de montrer du doigt au serveur et de voir arriver le plat attendu !
-
Fujisan
L’œil de thon
Les minis tabourets des bains publics, pudiques s’abstenir
Tokyo Bay t night
Les fameux hôtels capsules
Niijima island (ex spot WCT)
Prochaine étape la Corée du Sud, le surf arrive plus tard.