www.surfrepotes.fr

Qui aurait dit qu'un jour je partirais pour les États-Unis...

Nourri depuis l'enfance aux séries américaines et bouffant du rock garage à longueur de temps, me voici donc en partance pour ce pays qui fascine autant qu'il est critiqué.

Tout est parti d'une discussion digne de bobos quadras où nous parlions justement de l'importance de la culture américaine dans notre consommation de "biens culturels" et peut être plus encore pour nos enfants. Au cours de cette même discussion j'ai réalisé en fait que j'avais depuis de nombreuses années fantasmé sur ce pays via des images standardisées.

En complément j'ai lu bien sûr les Chandler, Himes, les Jim Harrisson et ses grands espaces (non, non je parle bien de l'auteur et pas du chanteur), James Ellroy (sans vraiment jamais aimer), les grands espaces de John Ford vu enfant grâce à "La Dernière Séance" avait le don de me transporter le temps d'un mardi soir.
Plus tard le cinéma d'Abel Ferrara m'a intrigué sur cette Amérique glauque et perdue. Je suis aussi tombé sous le charme de la stylisation de la violence façon Scorsese de la Grande Époque.
Je n'avais pas attendu Tarantino pour grâce à la VHS me faire les nanars, magnifiques, de la black exploitation, entre autres.

Pourtant dans mes lectures je m'enfonçais de plus en plus dans cette Amérique profonde, celle des Rednecks et des laissés pour compte. Celui qui cherche bien, peut à coups de quelques livres rentrer dans cet univers qui dépeint une Amérique moins brillante que celle que les blockbusters veulent bien nous montrer. Et c'est cette face là que je vais guetter ; je sais que mon road-trip est plus basé sur le tourisme des grandes masses mais je suis sûr qu'en cherchant bien je vais retrouver cette Amérique qui me fascine tant.
Bien sûr il y a l'autre facette de ce voyage, un séjour à San Diego, qui pour ceux qui y sont allés représente l'une des Mecques du surf.

L'autre raison et elle est aussi importante à mes yeux et d'emmener pour la première fois mes deux enfants qui ont pour grand père un authentique américain et une maman à la double nationalité. Accompagnés de leurs deux cousins aux origines similaires nous les amenons pour la première fois sur la terre de leurs ancêtres... Et c'est pour ça que nous comptons bien les emmener dans une réserve indienne si c'est possible car pour une partie c'est aussi là que se trouvent leurs origines.
Je verrai si c'est possible mais essaierai de tenir un petit journal de bord afin de vous faire partager cette "aventure". L'épisode San Diego sera sans doute plus posé et vous pourrez sans doute y lire mes posts plus facilement.

Je vous dis donc à bientôt...

bon voyage

Bon voyage, profitez-en bien !
J'y suis allé (boucle SF-LA via le Nevada, Arizona et New Mexico) il y a 25 ans (déjà !) et j'en garde un super souvenir

Profitez-en bien

Bonne promenade

Bon voyage .

A la lecture du prologue j'attends avec impatience les premiers reports

Ca donne envie, bon voyage et bonne chance pour les rencontres.

Oubliés les idées reçues, les stéréotypes bien ancrés : ce pays est une bombe !
Bombe de gigantisme et d’accueil.

Passé l’aéroport de L.A. où le bal des avions ne cesse jamais de vous faire hausser la voix pour vous faire entendre tellement ces derniers s’amusent à décoller et à atterrir au dessus de votre tête, vous voilà plongés dans le gigantisme d’une ville énorme.

D’un coup de voiture nous nous sommes retrouvés à Venice Beach où nous avons retrouvé toute la folie de la Californie ; tout y était : les rollers en bikini, les musclors, les "Stars" cramées par le soleil. Les gens se promènent, déambulent aux milieux des touristes comme nous arborant de plus ou moins réussis tatouages. D’ailleurs celui qui pris d’une compulsion pourra ce faire tatouer de la tête aux pieds sans rendez-vous dans l’une des multiples boutiques offrant ce genre de service. Il y en a partout. Celui qui aura son ordonnance pourra lui se voir délivrer en toute légalité de l’herbe qui fait rire dans une officine spécialisée en front de mer.

La mer parlant en !
La plage faisant face à la walking road est propre. Les célèbres cabanes des MNS sont là taguées avec soins mais ce jour pas grand-chose à surveiller, personne à l’eau : un petit short break vient se briser sur la plage.

Pourtant ce n’est pas les surf shops qui manquent ! Bon, ok, devant l’énormité de la promenade je n’ai pas pris le temps d’aller voir… Honte sur moi. D'anciens hippies sont là, fatigués pour la plupart ils portent sur leur visage les traces de fêtes passées. D’autres plus en forme et certainement plus intégrés socialement continues leur trip de vie et arborent fièrement dans leur tenue ce mode de vie.

Pour ce qui est des rencontres, je suis servi. Décalage horaire oblige, le premier matin pas loin de l’aéroport j’étais déjà debout à 05h30 locale, à prendre un café dans un supermarché non loin de là, seul comme un couillon à essayer de comprendre un libre service de donuts et de café au milieu d’un rayon. Devant mon incompréhension manifeste un mec commence à me barragouiner, je comprends que dalle et mon fameux : I’m french, my english is very bad !

Et hop c’était parti.
On sort déguster notre café, on discute dans un semblant d’anglais pour moi. Il me montre la voiture où il vit. Me parle de ses deux boulots pour joindre les deux bouts. Me parle du nouveau président en rigolant. Il part bosser, enlever les "palmes" pourries des palmiers du centre ville. Voilà, en résumé les américains. Toujours ouverts, bavards et cools.
Clichés ce que je raconte ? Peu- être mais depuis deux jours de route nous ne tombons que sur des gens comme cela. Le fameux "where do you come from?" est toujours de mise et n’est que le préambule à une discussion.

sympa ce premier report.
Amusez et profitez bien.

Les paysages eux sont à couper le souffle. Sur l’autoroute où nous avons vu dans la même journée un incendie sur le terre plein entre les deux directions en lutte avec les pompiers et l’hélico du cru, un mec courant au bord de la route des menottes dans le dos (nous n’avons toujours pas compris cette vision fugace ) , des élevages en batteries (sans herbes , dans la poussière et cloisonnées dans d’immenses enclos )de vaches , des puits de forage comme dans les films, des plaines à perte de vue, mais quand je dis à perte de vue c’est vraiment ça…. Nous sommes actuellement aux portes du Sequoias Park que nous allons parcourir. Les enfants eux ont les yeux grands ouverts, comme nous, et n’arrêtent pas de dire que tout est grand ici : nous devons surveiller continuellement leur manière de s’hydrater : le coca et ses dérivés sont inclus en mode « free » dans tous les « restos », je me suis cassé la binette en sortant du « bus » , nom affectueux que nous avons donné à ce qui nous sert de voiture, un truc énorme de 15 places d’où nous surplombons les fameux gros 4x4 américains , imaginez la tête du truc…
Ce soir si j’ai le temps et la connexion je commence à mettre en ligne quelques photos. ..

Génial, continue à nous donner des nouvelles comme celles-là !

J'ai hâte de voir les photos mais ta description correspond bien aux souvenirs que j'en ai.
Merci pour le report

Prunel a écrit:Génial, continue à nous donner des nouvelles comme celles-là !

vivement la suite et les photos !!!

moi je pensais que tous les avertissements à l'entrée des parcs et dans les guides sur les animeaux sauvages c'était certes pour faire gaffe mais bon pas plus que ça, la rencontre avec des coyotes ou des ours ne devait pas être si habituelle....

Nous étions donc à l'arret sur une route du parc en train avec quelques autres voitures d'admirer le superbe paysage quand tout à coup le plus grand des gamins, 13 ans et l'humour qui va avec gueule tout ce qui peut "ours, ours !"

ben tiens mon gars, on lui demande de pas crier il va reveiller la petite qui dort , il continue de plus belle, fatalement on regarde là ou il nous montre, ben je suis jamais aussi vite rentré dans une voiture ! Photo ....? ben oui parceque une fois dedans à l'abri j'ai shooté , heu y'a eu shoote d'adrénaline aussi :









le parc en lui même est magnifique, terme vraiment adapté et pas galvaudé ici, les vues sont grandioses , les persepctives de fous , c'est un véritable plaisir de voir cela, peu de monde alors que nous sommes en pleine saison touristique.....

L.A et un peu de Venice beach :


Le fameux bus d'où je me suis cassé la gueule en oubliant la marche en descendant.








le beau frère et l'équipe des kids.

SEquoia parc et ses vues :






le plus grand sequoia que nous verrons ce jour fait 75 m de haut pour 31 m de circonférence à la base... quand même..