Les récifs articiels

Cet espace nous permettra d'échanger nos petits trucs en terme de préparation physique, les pros nous donneront des conseils ...
On y aborde également les thèmes d'écologie.

Les récifs articiels

Messagepar pipeau » Mer Fév 11, 2009 20:48

Les rames de métro New-Yorkaises.

Les habitués de Thalassa le savent déjà pour avoir vu le documentaire : à New-York, la MTA (la RATP locale) a une drôle de façon de se débarrasser de ces vieilles rames de métro : direct à la mer. Bon il y a derrière cette opération de nettoyage une intention louable : offrir aux habitants naturels des fonds marins de nouveaux habitats.

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Acheminés par barges, les wagons au rancart rejoignent les 666 premiers wagons amassés sous les flots et contribuent à transformer le fond marin désert en une oasis luxuriante, tapissée d’algues, de moules bleues et d’éponges ; les rames grouillent de bars et de tautogues noirs.

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“C’est une résidence de luxe pour poissons”, explique Jeff Tinsman, qui dirige le programme de récif artificiel du Département des ressources na­turelles et du contrôle de l’environnement du Delaware. Le récif Redbird – du nom des rames du métro de New-York – accueille aujourd’hui plus de 10 000 expéditions de pêche à la ligne par an, contre moins de 300 en 1997. La quantité de produits de la mer au mètre carré y a été multipliée par 400 en sept ans.

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Pêcheurs amateurs et professionnels se bousculent au-dessus du récif ; les lignes ne cessent de se prendre dans les casiers. L’Etat a dû demander aux autorités ma­ritimes d’interdire la zone aux gros pêcheurs professionnels. La place commence vraiment à manquer. Voyant le succès du Delaware, les autres Etats réclament eux aussi ces wagons de métro fournis gratis par la ville de New York. Cette année, faute de rames, Jeff Tinsman a enrichi le récif d’un vieux remorqueur de 92 ans et d’un YOG-93, un remorqueur de la marine construit en 1945 pour l’invasion du Japon. Mais cinquante wagons de métro devraient arriver prochainement.

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La dernière image du Yog-93

L’Etat de New York compte lui aussi construire un récif. Dès qu’il aura reçu l’autorisation des autorités maritimes, il récupèrera toutes les vieilles rames. Les wagons ne quitteront donc plus l’Etat, qui économisera ainsi quelque 2 millions de dollars de transport. Avant l’arrêt des livraisons, la ville fera toutefois sans doute un geste en fournissant une centaine de rames au Delaware, au New Jersey, au Maryland et à la Virginie.

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Le New Jersey, qui avait cessé de prendre des wagons de métro en 2003 pour des raisons environnementales, en a demandé 600 à la ville de New York le mois dernier.

L’American Littoral Society, une association de protection du littoral dont le siège est à Sandy Hook, préfère de loin les rochers naturels et les blocs, plus surs et beaucoup plus durables. “Mais c’est plus cher et nous sommes sensibles aux con­traintes budgétaires des Etats”, ajoutent les responsables.
Comme d’autres associations, l’American Littoral Society était opposée à l’usage des Redbird en raison de l’amiante présente (en faible quantité) dans la colle des parois et dans l’isolation des rames, préconisant l’usage des wagons en Inox, plus résistants et moins chargés en amiante. Les autorités régionales et fédérales ont cependant approuvé l’usage des vieilles rames. Selon elles, l’amiante ne constitue pas un risque pour la faune et la flore sous-marines : seule sa présence dans l’air est toxique pour l’homme.
Au cours des dernières années, les récifs artificiels ont attiré des poissons de haute mer, thons et maquereaux, qui y chassent de petites proies. Les bars affec­tionnent les wagons et les gros cardeaux s’installent dans la vase qui s’est déposée au-dessus des voitures, rapporte Jeff Tinsman. Le métro new-yorkais n’a pas le monopole des fonds sous-marins : automobiles, chars, réfrigérateurs, charriots de supermarché et ma­chines à laver accueillent eux aussi les poissons.

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Sources : State Of Delaware, Courrier International
pipeau
 

Messagepar knit » Mer Fév 11, 2009 20:58

pipeau a écrit:Les rames de métro New-Yorkaises.

Le métro new-yorkais n’a pas le monopole des fonds sous-marins : automobiles, chars, réfrigérateurs, chariots de supermarché et ma­chines à laver accueillent eux aussi les poissons.

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Sympa tout ça, mais le fond de la mer ne risque pas de devenir une poubelle pour tout type d'objet à ce rythme ? remarque à part les poissons qui vivent dedans personne n'ira voir ce qui est posé sur le fond dans ces régions...
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Messagepar klems » Mer Fév 11, 2009 21:22

une bonne façon de se débarrasser de la m#rde en se donnant bonne conscience, mwai mwai, je pense pas que les mecs du métro de New-York soit partie de l'idée "Mais comment on va faire pour repeupler nos fonds marins sachant qu'on est une entreprise de transport???!!" mais plutôt "Comment peut on se débarrasser de nos carcasses à moindre cout en évitant le désossement et en le faisant passer bien devant l'opinion public??!!", à vérifier, ils ont peut-être une vraie conscience environnementale, mais bazarder tout au fond de l'océan, bien caché...mwai j'en doute un peu. :ninja:
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Messagepar pipeau » Mer Fév 11, 2009 21:39

Les récifs artificiels de pneus : un désastre écologique

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Le triste paysage sous-marin constitué par les 2 millions de pneus immergés en 1972 à moins d’un mile au large de Fort Lauderdale en Floride (USA). En l’espace de 20 ans, sous la force des ouragans, une partie de ces pneus se sont éparpillés sur plusieurs dizaines d’hectares. Même quand le système automobile voulait rendre service à l’environnement, ça s’est terminé par un désastre écologique…

C’est l’histoire d’un projet bien intentionné qui a viré au cauchemar: à deux kilomètres au large de Fort Lauderdale, en Floride (USA), un “récif” de deux millions de pneus entassés sur le fond marin est devenu au fil du temps un véritable désastre écologique.

Lancé en 1972, le projet visait à construire le plus grand récif artificiel de pneus usagés. Il s’agissait de créer un nouvel habitat marin et des sites de plongée alternatifs pour alléger la pression sur les récifs naturels, tout en se débarrassant de pneus usagés encombrant les décharges.

Plusieurs décennies plus tard, il apparaît clairement que c’est un échec total. Peu de vie marine est apparue, et des pneus se sont libérés de leurs attaches de nylon et d’acier, se répandant au fond de l’océan sur une superficie équivalente à 31 stades de football…

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Certains sont rejetés sur les plages. Des milliers d’autres se sont coincés dans le récif naturel situé à proximité, bloquant la croissance des coraux et dévastant la vie marine. Et ce genre de problèmes s’est vérifié avec tous les récifs de pneus créés dans le monde.

“Ils tuent le corail”, souligne William Nuckols, coordinateur de Coastal America, une organisation publique impliquée dans un projet de ramassage des pneus du récif de Fort Lauderdale, qui fera l’objet d’un programme-pilote d’un mois en juin. Au total, l’opération de nettoyage devrait durer jusqu’en 2010 et coûter à la Floride 3,4 millions de dollars (2,6 millions d’euros).

En 1972, la firme Goodyear affirmait que le récif floridien “fournirait un abri pour les poissons et autres espèces marines”, et évoquait également “les excellentes propriétés des pneus usagés comme matériau de récif”.

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“La très bonne idée était de créer un habitat (…) afin de pouvoir multiplier par deux ou trois la faune marine dans la zone”, souligne le professeur Ray McAllister, qui joua un rôle clé dans la création du récif. “Mais cela ne s’est pas passé ainsi. Avec le recul, je vois que c’était une mauvaise idée.”

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Lors des dernières décennies, des récifs de pneus ont été érigés ailleurs dans le monde. “Nous avons jeté des millions de pneus dans les océans”, souligne Jack Sobel, un chercheur de l’organisation Conservation des océans. “Je suis convaincu que les personnes qui faisaient la promotion des récifs artificiels de pneus étaient bien intentionnées et pensaient bien faire. Mais rétrospectivement, on comprend aujourd’hui que c’était une erreur.”

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Contrairement aux grandes épaves de navire, les pneus sont trop légers et peuvent être emportés en cas de violentes tempêtes. La Virginie en a fait l’amère expérience. En 1998, l’ouragan Bonnie a dévasté un récif de pneus au large de l’Etat: les gommes ont dérivé vers le sud, finissant leur course sur des plages de Caroline du Nord.

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L'Indonésie et la Malaisie ont mené de vastes programmes de récifs de pneus dans les années 80 et commencent à en subir les effets indésirables, selon M. Sobel. Aujourd’hui, la plupart des pays ont renoncé à cette pratique.

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Les pneus récupérés au large de Fort Lauderdale seront recyclés dans des projets routiers ou pour produire du combustible, selon Michael Sole, chef du département de Protection de l’environnement de Floride. Et d’ajouter: “Cela va être un énorme travail de les remonter tous.”

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Messagepar Bellota » Jeu Fév 12, 2009 00:04

Merci Pipeau, je ne savais pas que tout ça existait ...

pipeau a écrit:Image


Celle-ci est vraiment impressionnante !!! ... à tel point que l'on peut se poser la question : c'est vraiment possible de monter un mur de pneus à une telle hauteur sans que ton s'écroule ?
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Messagepar zitoune » Jeu Fév 12, 2009 08:31

Très chouette les récifs artificiels avec les rames de métro :D
ça se faisait déjà avec des vieux navires :army:
Après faut peser le pour et le contre avec le possible recyclage des métaux mais sachant que les ressources de pêche s'amenuisent, c'est peut-être perdre un peu sur le recyclage mais gagner sur la faune aquatique? :blonde:

c'est ouf de se dire qu'une tempête en surface arrive à abimer des récifs au fond :shock:
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Messagepar Tibok » Jeu Fév 12, 2009 10:16

Un ancien porte-avions américain, l'Oriskany, a été coulé le 17 Mai 2006 au large de la Floride pour devenir un récif artificiel, premier navire de guerre à subir un tel sort en vertu d'un programme de reconversion de bâtiments mis hors service aux Etats-Unis.

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Quelque trente minutes après l'explosion de charges placées en divers endroits de l'Oriskany, l'ancien porte-avions, long de 270 mètres et pesant 32.000 tonnes, a été totalement submergé.
"C'est un succès", a indiqué une porte-parole de l'US Navy, Pat Dolan, après l'opération qui s'est déroulée à 37 kilomètres au large de la ville de Pensacola dans le golfe du Mexique.

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Inauguré en 1950 et mis hors service en 1976, le porte-avions avait servi pendant les guerres de Corée et du Vietnam.
Il s'agit du premier navire de guerre que l'US Navy coule intentionnellement pour en faire un récif artificiel, dans un programme de reconversion de navires mis hors service.

En février, l'Agence pour la protection de l'environnement (EPA) avait donné son feu vert, estimant que l'Oriskany pouvait être coulé sans dommages pour l'environnement.

L'ex-porte-avions a été débarrassé des produits toxiques qu'il contenait, comme l'amiante, le fuel, les peintures, les PCB (biphényle polychloré) sous forme liquide. Il contient encore 317 kilos de résidus de PCB sous forme solide, qui ont été jugés impossibles à retirer complètement.

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Sa coque devrait se couvrir progressivement d'éponges, de coraux et de plantes qui attireront les poissons, transformant le site en lieu idéal pour la plongée sous-marine et la pêche.

L'association écologiste française Robin des Bois a critiqué le naufrage de l'Oriskany, affirmant que le navire contenait toujours de l'amiante à l'origine d'"altérations de la croissance et de la reproduction chez les coquillages, des pertes de mobilité pour les planctons et des déformations des branchies pour les poissons".

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Les autorités locales en Floride comptent bien profiter de l'Oriskany pour en faire un grand site de plongée et de pêche et doper l'industrie touristique de la région. Le projet a coûté au total 19 millions de dollars mais pourrait rapporter 92 millions de dollars chaque année au comté d'Escambia en revenus touristiques, selon une étude de l'Université d'Etat de Floride.
Pain grillé repwesent

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Messagepar zitoune » Jeu Fév 12, 2009 10:32

En bretagne, l'amoco cadiz, tristement célèbre, est un site de plongée reconnu également
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Messagepar knit » Jeu Fév 12, 2009 12:49

Ils auraient du faire la même avec le Clémenceau qui à déjà coûté un max :roll:
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Messagepar GG85 » Jeu Fév 12, 2009 13:14

Ca faire peur de voir ça :shock:
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Messagepar pipeau » Jeu Fév 12, 2009 13:19

knit30 a écrit:Ils auraient du faire la même avec le Clémenceau qui à déjà coûté un max :roll:


C'est sur mais un gros, énorme, problème de traitement de l'amiante aurait été là. Pour rappel, c'est ce dernier qui a fait annuler le démontage du Clémenceau en Inde. Il aurait de toute façon fallu le démonter avant de le couler... Chose impossible d'après divers témoignages puisque l'amiante est omniprésente dans toute la structure du navire et chose plus grave personne ne peut dire de façon certaine la vraie teneur en amiante du navire, comme le prouve ce document édifiant ci-dessous :

Extraits d'une communication officielle adressée au Monitoring Committee de la cour suprême indienne de New Delhi, 20 janvier 2006 rédigée par Annie Thébaud-Mony, Porte-parole de Ban Asbestos France et de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) :

Quelle connaissance a-t-on de l’amiante contenu dans le Clemenceau ?

La thèse officielle :
Par courrier en date du 1er février 2005, le directeur adjoint du cabinet civil et militaire du Ministère de la Défense apporte des précisions au Président de l’association Ban Asbestos France sur les prétendues conditions de désamiantage du porte-avion CLEMENCEAU dans les termes suivants :
« le désamiantage réalisé dans le port militaire de Toulon comprend le retrait de l’amiante visible et directement accessible sans travaux de découpe ou de déconstruction portant atteinte à l’intégrité du navire. Il est en effet nécessaire de préserver la structure du navire pour permettre son exportation vers un chantier de démolition. Dans la pratique, 90% de l’amiante enlevé, le reliquat, environ 22 tonnes, sera traité en Inde par la société Luthra Group sous l’encadrement de la société française Technopure, responsable du désamiantage à Toulon. »

Peu de temps après (22 mars 2005), en Inde, le responsable l’entreprise indienne Shree Ram Vessel, contractée par la firme SDIC pour assurer le démantèlement, déclare : «98% of the asbestos is being removed in France and treated. Remaining 2% is within the ship and cannot be removed without destroying its integrity. Since it is within the ship and part of the structure, it cannot be declared a waste. It [will] become a waste only after stripping in India. To a specific query, they admitted that the asbestos in the ship could be in the region of 10 – 15 tonnes.” [SCMC, 22 of march, 2005]

Les informations diffusées par diverses autorités relevant du ministère de la défense, dans une première période, faisaient état d’un poids initial global d’amiante contenu dans le navire variant de 220 à 250 tonnes [PJ n°2].
Lors d’un point presse tenu le 22 décembre 2005, le porte-parole du Ministère a prétendu que 115 tonnes d’amiante auraient été retirées du Clemenceau, avouant ainsi implicitement que, selon ses propres estimations, il resterait plus de 100 tonnes d’amiante dans le bateau, soit 10 fois plus que ce qu’annonçait l’entreprise indienne Shree Ram Vessel
se fondant sur des informations communiquées par la firme SDI.

Enfin, dans un communiqué de presse du ministère de la Défense diffusé par l’ambassade de France en Inde le 6 janvier 2006, l’estimation change à nouveau : « les opérations de désamiantage… ont permis d’extraire 115 tonnes de produits
contenant de l’amiante sur un total estimé à environ 160 tonnes. Il reste donc environ 45 tonnes de produits contenant de l’amiante». Ces estimations rendues publiques par les autorités françaises étaient cependant entachées d’un doute sérieux quand on considère la manière dont elles n’ont cessé de varier au fil du temps. Elles vont être radicalement remises en question par les révélations de Jean- Claude Gianino, PDG de l’entreprise Technopure qui a témoigné devant le SCMC le 6 janvier 2006. Ayant enlevé un peu moins de 70 tonnes, il estime qu’il reste à l’intérieur du navire
entre 500 et 1000 tonnes d’amiante dont une grande partie aurait pu être enlevée en France.

A ses contradicteurs, l’Etat français n’a pu opposer aucune approche rigoureuse des faits. En particulier, la réglementation française impose que tout immeuble contenant de l’amiante fasse l’objet d’un diagnostic technique amiante préalable, précis et détaillé, permettant d’identifier où et sous quelle forme se trouve l’amiante (flocage, calorifugeage, dalles de sol, amiante-ciment, faux plafonds, etc…), dans quel état est le matériau et, si des travaux sont envisagés, quel est le risque d’exposition aux fibres d’amiante des travailleurs et de l’environnement (décret du 7 février 1996, articles R.1334-22 et R.1334-28 du Code de la santé publique). En ce qui concerne les navires, les opérations de diagnostic amiante et de
prévention sont régies par le décret du 16 juin 2000. Or ce diagnostic n’a jamais été produit par le ministère de la Défense à l’appui de ses affirmations. De même, aucune explication n’a été donnée par ce ministère, au cours des différentes audiences en justice, sur les variations d’appréciation de la quantité d’amiante actuellement contenue dans le navire.

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Bon , en tout cas le Clémenceau est arrivé au chantier naval d'Hartlepool chargé de le démanteler, une fin de parcours dans une relative indifférence pour ce navire désarmé depuis 1997 et bourré d'amiante. Il a franchi le 08 février les portes du bassin de cale sèche du chantier naval de la société Able UK, où il doit être désamianté et démantelé d'ici janvier 2010.

Pour mémoire ... :

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Messagepar zitoune » Jeu Fév 12, 2009 16:52

Une nuance tout de même, l'amiante c'est dangereux pour la respiration, je crois pas que le problème se pose de la même façon dans l'eau...
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Messagepar Jonjon » Jeu Fév 12, 2009 19:28

Bizarre tout ça... :?
méfiance méfiance...

Le fer c'est pourtant recyclable à l'infini non ?
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Messagepar klems » Jeu Fév 12, 2009 22:40

oui mais ça coute plus cher que de tout balancer à la flotte! :wink:
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Messagepar zitoune » Jeu Fév 12, 2009 23:04

Jonjon a écrit:Bizarre tout ça... :?
méfiance méfiance...

Le fer c'est pourtant recyclable à l'infini non ?

je crois que les peintures des bateaux (de guerre ancien notamment) contiennent du plomb et ne sont pas forcément simplement recyclable mais je n'ai aucune certitude la dessus...
enfin bon c'est ni tout noir ni tout blanc: ça gache du matériau mais ça aide le développement des poissons, donc difficile de trancher...
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