Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar squallygator » Lun Oct 03, 2011 12:51

zitoune a écrit:et des fois moins bien: une maison à construire, des bébés à faire... il va falloir être encore plus philosophe :sage:

eric25 a écrit:Merci Zitoune pour tes réponses. Si tu envisages de construire toi même ta maison ou d'en faire une partie, tu vas devoir être sacrément philosophe :lol: . Perso, j'ai pas eu le courage :roll: .


Sur le sujet, j'ai pas construit ma maison, j'ai simplement fait de la "déco", un peu de béton et 2-3 autres conneries, c'est vraiment très prenant.
C'est sur, tu vas rater des sessions parfaites à faire le con dans la maison, en hurlant les yeux emplis de haine en voyant les reports et surtout ceux des copains qui se gavent comme des porcs mais tu n'en apprécieras tes sessions que mieux après ça.
Et puis tu en tires la satisfaction personnelle de ne pas être qu'un accro au surf, d'arriver a faire quelque chose de tes mains pour TOI et ta famille surtout.

Sinon, en ce qui concerne les enfants, le plus dur c'est pas de les "faire" :fufu:


EDIT : Elle sont quand même bien cool vos femmes de vous laisser partir sans elles en trip si longtemps, où alors il y a des contreparties x 3 que vous taisez honteusement.
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar zitoune » Lun Oct 03, 2011 12:54

Occy17 a écrit:Sinon, Zit, tu a soublié un fait très important : tu parts en trip à l'autre bout du monde pendant 15 j ou 3 semaine sans madame.
Ce détail n'est pas négligeable.
Après le mariage et les futurs enfants, en sera-t-il de même ?

bah disons que je vois pas trop ce que change le mariage par rapport à ça?
est ce que tu surfes / voyages différemment depuis que tu es marié? ;)
je pense que forcément j'aurai envie d'emmener madame, mais je pense qu'il y aura toujours des trips / destinations 100% hommes :lol:

et je te signale que de nous deux, c'est toi qui emmène toujours madame :fufu: :lol:
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar Tonneau » Lun Oct 03, 2011 13:09

zitoune a écrit:et je te signale que de nous deux, c'est toi qui emmène toujours madame :fufu: :lol:


C'est pour les photos ca ;)
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar Tibok » Lun Oct 03, 2011 13:40

luke-egan a écrit:mais aussi s'epanouie à travers la passion de celui qui surfe.


Là tu parle pour toi car la mienne bien que très tolérante n'a aucune affinité avec le surf !
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar Sl4sH » Lun Oct 03, 2011 13:53

Tibok a écrit:
luke-egan a écrit:mais aussi s'epanouie à travers la passion de celui qui surfe.


Là tu parle pour toi car la mienne bien que très tolérante n'a aucune affinité avec le surf !

En général ça commence par "Ah tu surf c'est genial j'ai toujours rêvé de surfer, tu m'apprendras"
et puis ça fini par "quoi tu vas surfer alors qu'on pourrait se voir ?" "mais tu peux venir avec moi à la plage !" "si c'est pour te voir surfer non merci" quelques disputes et 0 leçons de surf données plus tard
Enfin, ce n'est que mon experience personnelle ...
"Quand j'étais jeune j'étais très con, je suis resté très jeune"
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar red » Lun Oct 03, 2011 14:11

Sl4sH a écrit:
Tibok a écrit:
luke-egan a écrit:mais aussi s'epanouie à travers la passion de celui qui surfe.


Là tu parle pour toi car la mienne bien que très tolérante n'a aucune affinité avec le surf !

En général ça commence par "Ah tu surf c'est genial j'ai toujours rêvé de surfer, tu m'apprendras"
et puis ça fini par "quoi tu vas surfer alors qu'on pourrait se voir ?" "mais tu peux venir avec moi à la plage !" "si c'est pour te voir surfer non merci" quelques disputes et 0 leçons de surf données plus tard
Enfin, ce n'est que mon experience personnelle ...


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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar balibalo2 » Lun Oct 03, 2011 15:26

j'essaie d'equilibrer surf et vie de famille (plus important ) et vie professionnelle ...pour l'instant ca se passe bien parfois ca ralousse un peu encore tu surfes etc ...on connait ca ...je surfe moins (beaucoup de bricolage ...maison etc etc ) avec 2 momes ca occupe et puis à 47 piges je gere mon dos pour eviter de faire du sup à 50 piges mais ca devrait changer ...ils s'y mettent et la à 3 contre une je tiens ma revanche (j'deconne ....) elle fait un peu de morey mais faut pas d'eau froide donc c'est juin juillet aout et septembre cette année car été indien et puis pas trop gros max 1 m
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar squallygator » Lun Oct 03, 2011 15:30

Tibok a écrit:
luke-egan a écrit:mais aussi s'epanouie à travers la passion de celui qui surfe.


Là tu parle pour toi car la mienne bien que très tolérante n'a aucune affinité avec le surf !

:+1:
Sl4sH a écrit:
Tibok a écrit:
luke-egan a écrit:mais aussi s'epanouie à travers la passion de celui qui surfe.


Là tu parle pour toi car la mienne bien que très tolérante n'a aucune affinité avec le surf !

En général ça commence par "Ah tu surf c'est genial j'ai toujours rêvé de surfer, tu m'apprendras"
et puis ça fini par "quoi tu vas surfer alors qu'on pourrait se voir ?" "mais tu peux venir avec moi à la plage !" "si c'est pour te voir surfer non merci" quelques disputes et 0 leçons de surf données plus tard
Enfin, ce n'est que mon experience personnelle ...

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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar Tibok » Lun Oct 03, 2011 15:40

Mon syndrome du tunnel …

Je crois bien que je navigue depuis maintenant quelques années dans ce tunnel, plus ou moins profondément mais je n'en sors pas ou jamais très longtemps…

D'abord retour en arrière sur mon histoire surf…
2001, j'arrive d'une région ou quand on parle d'océan c'est simplement synonyme pour moi de crabe, bronzette et mal de mer… Mon arrivée en Gironde est un hasard ou plutôt une simple opportunité professionnelle, juste avant j'étais à l'opposé exacte géographiquement de la Gironde pour mes études.
Donc dès mon arrivée, je m'achète une première planche et joue dans les vagues sans chercher pour autant à m'investir ni comprendre les clefs de succès de ce jeu de plage… mais çà passe le temps et sur un malentendu çà permet d'impressionner la gente féminine ;-)

Je "surfe" ainsi 10 fois max par été mes 2 premières années avant qu'un pote me prenne un peu en charge et tente de voir si mon cas est ou non désespéré… Quelques conseils plus tard sur les bases du surf, la météo et le matériel, je prends enfin des semblants de vague, j'aime çà et j'en redemande…

L'entrée du tunnel !

Les sessions se rapprochent, je progresse, surfe de plus en plus et rencontre beaucoup de monde autour de cette passion… Je me rends compte que je peux voyager en France ou ailleurs avec comme fil conducteur mais pas uniquement le surf, c'est une révélation et je me sens bien dans ce tunnel !

Ma vie sentimentale, à ce moment, est très aléatoire car effectivement, je ne fais strictement aucun effort pour mettre de côté le surf au profit d'une relation amoureuse…

Je continue à surfer de plus en plus, en rêve la nuit, pense au surf à longueur de journée, je veux progresser… la sortie du tunnel a disparu !

Je rencontre plus tard ma douce qui n'est pas intéressée particulièrement par le surf (ce qui ne me gène pas fondamentalement) mais à la différence d'autres, elle a compris que le surf fait partie de mon équilibre, que sans lui, je ne suis pas le même et que finalement à quelques compromis près, même s'il rythme ma vie, n'empêche pas notre vie de couple de s'épanouir !
Facteur facilitant, nous adorons l'un comme l'autre les voyages, les WE ou vacances en fourgon et l'aquitaine, notre terre d'accueil…
Nous avons l'un et l'autre notre jardin secret (le surf pour moi) que nous respectons en tant que tel et le couple n'en subit pas de préjudices graves même si parfois les compromis s'imposent (et me rappelle parfois que ce foutu tunnel a une forme d'entonnoir qui me précipite de plus en plus profond)…

Arrive un projet commun d'achat et de rénovation de notre premier appartement, nous n'avons pas un rond de plus que ceux dépensés dans les murs, le notaires et les matériaux nécessaires à la rénovation, je dois faire tous les travaux seul, je n'ai d'autre solution que d'arrêter le surf pendant près de 6 mois…

Je me retrouve propulsé 6 mois plus tard hors du tunnel non sans avoir essuyé des périodes un peu dures mais pas insurmontables !

Je reprends ensuite le surf encore plus intensément, multiplie les voyages et les rencontres, j'ai replongé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire !!!

Arrive ensuite une volonté de changer de direction professionnelle, s'offre à moi plusieurs opportunités et je mentirai si je disais que le surf n'avait pas arbitré mon choix… En effet, à projets professionnels équivalent en termes d'intérêt, j'ai préféré me diriger vers celui qui me permettrait de continuer à vivre mon surf et m'autorisant à adapter mes horaires en conséquence (çà c'était avant que l'activité ne se développe et que mon emploi du temps m'oblige à poser mes congés pour surfer - rare sont les fois ou je peux organiser mon travail et prendre sur mon temps de boulot ces derniers temps)… J'ai aussi eu l'occasion de refuser des propositions salariales alléchantes (d'autres employeurs) pour continuer cette vie rythmée par les sessions… Le tunnel a changé mes priorités professionnelles…

Une blessure de surf me sortira de force de l'eau pendant près de 6 mois (rupture des ligaments)… Je l'ai vécu comme un calvaire et en stressant de ne pas être près pour notre voyage au Mentawai qui était prévu depuis longue date… Malgré cette blessure, je suis resté au fond du tunnel…

Ce voyage s'est passé, d'autres ont suivi… Le syndrome ne s'est pas aggravé mais les symptômes se sont tatoués presque de façon indélébile en moi…

Aujourd'hui, même si je peux dire que le surf m'a marqué au fer rouge, j'ai appris à prendre du recul et j'ai aussi un regard critique sur ce que je suis devenu grâce et à cause de cette passion dévorante !

J'ai revendu mon appartement et acheté récemment une maison en acceptant une nouvelle fois de mettre le surf entre parenthèse (j'ai à peine surfé 7 ou 8 fois depuis le mois de juin), la maison est par contre plus près de l'océan (condition sinequanone de la revente et de l'implication que me demande les travaux)…
Je crois aussi me rendre compte que depuis que ma progression stagne (1 an ), je me laisse moins facilement aspirer par le tunnel !

Et enfin dernier point important qui pour moi a été une révélation, j'accepte plus facilement aujourd'hui de louper des sessions pour passer du temps avec mes amis non surfeurs (ou surfeurs d'ailleurs) !
En effet, comme tout le monde j'imagine, mes potes occupent une place très importante dans ma vie, et je me suis rendu compte il n'y a pas si longtemps que j'étais devenu un mauvais ami car tout était conditionné par le surf et je vivais mal le fait de louper des sessions pour d'autres occasions avec mes amis…

Demandez à vos potes surfeurs de s'engager à venir vous aider à déménager… Tous accepterons surement mais tous trainerons les pieds, j'en suis sur…

C'était devenu franchement pesant pour moi et aujourd'hui je crois avoir muri sur ce point et ne me prend plus la tête avec le surf quand l'occasion de retrouver mes amis se présente !!!

Bref, je me sens bien dans le tunnel, je me suis rendu compte que les périodes d'après sevrage forcé sont délectables, que les interruptions sont plus ou moins dures selon les motifs mais le surf est vraiment une des plus belles chose qui me soit arrivé et j'espère bien en reparler avec autant de passion et tenir le même discours dans 20 ans…

PS : Je n'ai pas d'enfants et comprends aisément que les nains peuvent changer une vie de surfeur !
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar single » Lun Oct 03, 2011 18:18

OUAAAH cette partie de rigolade en lisant certains passages du style:
"j'ai pu prendre du recul" ....."ce break m'a fait du bien"

Je connais certains du forum plus ou moins bien, et tout le monde sait que lorsque un surfeur dit à un non surfeur un jour de bonnes vagues "viens surfer je vais t'accompagner et t'expliquer"
IL MENT, au mieux il donnera vaguement un conseil ou deux avant de se barrer au large en laissant le pauvre gusse moitié noyé.

Je doute également des propos cités plus haut, personnellement j'ai passé l'age de me mentir......quand j'étais plus jeune, j’étais tout à fait capable de planter mes parents pour surfer, aujourd'hui je suis tout à fait capable de planter ma femme et mes enfants, ma seule excuse c'est que je n'ai aucune autre activité donc ça limite mes absences.

Bref je suis un fumier acceptable, mais franchement je ne pense pas être seul :lol:
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar Aramis » Lun Oct 03, 2011 20:45

single a écrit:
Bref je suis un fumier acceptable, mais franchement je ne pense pas être seul :lol:


:+1: :fufu: :lol:
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar Benouche » Lun Oct 03, 2011 21:50

C'est marrant mais je lisais ma contribution d'il y a plus d'un an à ce thread et je me dis que les choses ont bien changées...

Ma vie a changé, ce qui semble normal en soi d'évoluer...

Je partage désormais ma vie avec une demoiselle, je travaille, j'ai eu ces derniers mois mon lot d' "imprévus". Promis, je ne vais pas larmoyer, déballer ma vie ou quoi que ce soit...

Ceci dit, les embûches que j'ai dû surmonter ces derniers temps m'ont amenés, et je le vois comme un mal, à beaucoup calculer mon comportement. Ne pas être naturel, marcher sur des oeufs ou m'effacer, faire le dos rond quoi... (faut dire aussi que j'en ai dit des conneries dans ma vie, donc en dire moins ne peut que faire du bien)

Le surf en soi est une thérapie par rapport à ce problème. Quoi de plus ancré dans l'immédiat et l'instant que le fait de surfer? C'est action : réaction. Et quoi de plus normal que d'être naturel, entier avec les autres?

Si j'éprouve toujours autant de plaisir à surfer avec d'autres, le surf désormais est avant tout pour moi même. Vu mon niveau, j'aurais pourtant beaucoup à "prouver". Mais j'en suis à un stade où peu m'importent les avis d'autres surfeurs. Un surfeur est avant tout un homme avec son histoire, ses sensibilités et ses forces. Que celui qui ne le comprenne pas aille parader ailleurs. Je considère ne plus rien avoir à prouver justement.

Le plaisir d'être à l'eau est pour moi seul. D'ailleurs, je me plonge entièrement dans l'eau entre les séries de plus en plus souvent. J'aime cette sensation.

Progresser, dépasser mes limites, c'est également pour moi. Parce que j'ai l'envie dans quelques mois, quelques années, de prendre une vague largement overhead avec un beau mur qui file et en sortir en me disant que j'ai exploité cette vague comme je l'entendais.

Cependant, même si j'ai une approche très égocentrée du surf ces derniers temps, j'éprouve beaucoup de plaisir à voir Sly du coin de l'oeil pendant les sessions. Nous n'avions pas surfé depuis longtemps ensemble et il ne se passe pas une série sans que l'un ait remarqué que l'autre ait été en difficulté ou qu'il ait eu une jolie vague. Cette sorte de complicité est précieuse à mes yeux.

Quand j'aurais réussi à remettre un peu le quotidien d'équerre, je pense que l'ouverture aux autres reviendra naturellement.

Nécessairement, avec ces derniers évènements, cette thèse sur la place du surf dans ma vie est très chargée en émotion et elle peut mettre mal à l'aise à la lecture, peut être.

Ceci dit pour conclure je peux dire deux choses :

J'ai besoin du surf. J'en ai besoin comme d'un petit vélo dans la tête. J'en ai besoin en conduisant le matin quand je me remémore mes vagues de la veille, en essayant de voir comment j'aurais pu mieux surfer. J'en ai besoin quand je m'endors d'avoir les bras qui me tombent. J'en ai besoin de retrouver la brume au dessus de la lande quand je ferme les yeux.

Et je remercie la VHS de Litmus d'avoir échoué je ne sais plus comment dans ma boîte aux lettres à 12 ans et d'avoir déclenché tout ça.

Ce que je peux dire c'est que la vie a trop pris la place du surf. Et qu'à l'avenir je veillerais à garder la place du surf dans ma vie.
Lanmè pa ni branches. Cous tôt iz in da place, arnarchy ina di twingo.
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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar Stouf » Lun Oct 03, 2011 21:57

Amusant de lire les différents chemins qui ont conduit chacun au surf ... originaire de la Brie, rien ne me prédisposait à cette addiction ... tout de même attirée par l'océan, je me suis débrouillée pour atterrir à Bordeaux ... quelques années à aller à la plage, faire un peu de biscotte, toujours pas tilté pour le surf ... pis un jour, j'emprunte la planche d'un pote (une Bic 6'7), juste comme ça ... et là ... même si je n'y suis pas vraiment arrivée, j'ai tout de suite accroché et acheté une planche ... sauf qu'une semaine après je partais bosser en Méditerranée :bouee: et pour un bout de temps ... mais très vite j'ai fait connaissance de collègues amateurs de glisse, chacun avait sa spécialité (snow, wake ...) ... ils m'ont vite fait acheter une combi pour l'hiver, des chaussons (pour les dalles et les oursins ...) et découvrir les spots aux environs de Marseille ... de très jolies vagues ! pas de courant ... idéal pour débuter en fait. 4 belles années sont passées, avec quelques sessions, des activités sportives palliatives, des surf trips en Aquitaine en Super 5 ... une opportunité professionnelle à Bordeaux ... la suite est classique, constitution d'un quiver, d'une garde-robe de combis, raréfaction des grasses matinées ... que du bonheur :wahou:
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Messagepar Escape Nautique » Dim Nov 20, 2011 18:43

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Re: Le Syndrome du tunnel : la place du surf dans la vie

Messagepar aki974 » Lun Nov 21, 2011 15:53

Nous sommes arrivé à la Réunion il y a déjà 2 ans avec madame.

J'ai redécouvert le milieu aquatique que j'affectionné tant quand j'étais gamin.

Et là c'est le début, permis bateau (je kif) puis première board de body de chez décathbeurk (pliée en deux sessions), puis une deuxième de meilleur qualité et là c'est le coup de foudre.
6 mois après je suis un peu plus à l'aise dans les vagues, sous l'eau, en apnée je me lance dans l'achat de ma première board de surf...
En voulant tout faire par moi même je fais 2 erreurs d'achats, ma permière sera trop courte, l'autre me correspondra pas mais la 3ème sera la bonne :D
Heureusement je ne perdrais pas trop de sous dans l'histoire...
Et la c'est le début de l'addiction avec les premières sessions à galérer, les douleurs musculaires puis on s'habitue et on s'améliore.
les premières erreurs aussi, aller surfer dans du gros sur du reef et la sanction qui tombe avec des bonne séances d'apnées et les premières frayeurs mais qui ne font pas perdre la motivation
S'en suit mon niveau 1 de plongée avec un gros coup de foudre pour l'univers sous marin mais l'activité reste un peu cher donc pas aussi souvent que je voudrais...

Ca fait 1 ans que je surf mais vraiment 2 mois que je me sent bien à l'aise dans l'eau et sur la board.
Aux débuts ma vie tournait vraiment autour du surf et hormis le boulot c'était ma seule occupation...

Mais au bout d'un certain temps madame ma fait comprendre qu'elle existait et qu'il n'y avait pas que le surf...

Puis l'hiver est arrivé et une série noire surfistique qui ma mit un peu un coup au moral. j'ai donc mis du côté me laissant du temps.
Du coup j'ai relativisé et suis sorti de ma bulle.
Depuis je jongle entre la vie de famille, le surf et la vie en fait... :P

Et j'ai compris quelque chose, Il y a tellement du choses à faire dans la vie que n'en privilégier qu'une serait se fermer au monde et aux autres.
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